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24 décembre 2016

Ma 1ère visite au Futuroscope - partie 2

Aujourd'hui, je vais appliquer à la lettre le proverbe "mieux vaut tard que jamais" en publiant la 2e (et dernière) partie du trip-report Futuroscope. Il m'a fallu un peu de temps pour l'écrire, mais ces derniers mois j'ai changé de travail deux fois, de ville deux fois, et de rythme de vie deux fois ! Bref entre les longues journées, les cartons, les sorties... Difficile de se concentrer sur la rédaction, et pourtant j'ai beaucoup de choses à vous raconter ! Alors revenons rapidement en juillet 2016...

Commencez par la 1ère partie en cliquant ici !

Le parc n’ouvrant qu’à 10h, la nuit est longue et réparatrice. Après un petit déjeuner un peu « à la chaine » -mais qui correspond à ce que l’on peut attendre d’un hôtel 2 étoiles peu onéreux- nous voilà de retour dans le parc 15 minutes avant l’ouverture grâce à la passerelle d’accès direct. Ce système, comme à Port Aventura, est vraiment top et permet en plus d’arpenter le parc désert quelques minutes avant l’ouverture de l’entrée principale, sous les premiers rayons de soleil et dans la douceur du matin.

Futuroscope 018

On se dirige ainsi vers La Machine à Voyager Dans Le Temps qui, à notre grande surprise, est ouverte et déserte ! Tant mieux, on passe rapidement la file d’attente et on refait un tour de cette attraction qui, bien que décevante, reste la seule qui ressemble (un peu) à un parcours scénique, quelque chose que l’on « fait » plus que quelque chose que l’on « regarde ».

Futuroscope 019

Il reste des attractions que l’on n’a pas encore faites, comme Dynamic qui se trouve un peu plus loin, dans un pavillon qui passe inaperçu et avec une entrée discrète, on pourrait facilement la manquer. A l’intérieur c’est un véritable voyage dans le temps, puisque nous attendent des simulateurs de mouvements rétro-futuristes face à un écran de cinéma. Ici nous allons vivre une course de locomotives à vapeur « comme si l’on y était ». La promesse est un peu forte car même si les machines secouent bien, le film est d’une qualité médiocre, l’écran reste fixe est l’immersion n’est pas au rendez-vous. En fait les simulateurs n’ont même aucun intérêt puisque le film nous place en spectateur de la course, et non acteur. Bref, une expérience d’une autre époque.

Il est 11h et la « kid zone » vient d’ouvrir. On y trouve des attractions pour (jeunes) enfants, des aires de jeux, des splash zones… mais aussi « Mission Eclabousse », une sorte de Splash Battle. Autant le dire tout de suite : c’est une attraction (très) mineure, assez courte, avec une capacité ridicule, et clairement il y a mieux à faire au Futuroscope… Mais la lassitude des écrans et la chaleur ambiante ont rendu cette petite attraction sur l’eau très séduisante. Finalement, munis de nos pistolets à eau, on s’est bien amusés en pilotant notre bateau et en tirant sur les cibles qui actionnent des effets aquatiques.

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A ce stade du séjour, on a déjà fait (plusieurs fois) tous nos must-dos et on s’oriente donc vers les attractions secondaires. La suivante est 8e continent, le jeu. Assis sur des simili-scooters des mers, face à un large écran et munis de pistolets, il s’agit de tirer sur tous les déchets qui polluent l’océan, le fameux « 8e continent ». L’expérience est sympathique, un peu plus « active » que les autres, mais sans plus.

Après un repas sans prétention aux Comptoirs du Monde, comme la veille, j’enchaîne avec l’Explorarium, pendant que Marianne, pas fan des océans, retourne voir Le Petit Prince. De mon côté je suis très enthousiaste, car j’adore les Omnimax : ces cinéma sphériques où l’on est en immersion totale, entouré par les images, surtout en 3D ! Malheureusement c’est une déception : encore une fois il ne s’agit que d’un film documentaire acheté par le parc et raccourci, mais surtout… il n’est pas au format Omnimax ! On a donc une image rectangulaire projetée face à nous, laissant vierge une bonne partie de l’immense écran sphérique. Pire encore : le thème choisi, les organismes sous-marins microscopiques, se prête très peu à la 3D…

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A quelques pas de là, Futur, l’Expo ne sera qu’une déception de plus : le parcours à pied qui prétend nous faire découvrir les technologies de demain n’est qu’un bref display de technologies d’aujourd’hui. Seule une partie consacrée à la cuisine moléculaire semble intéressante, mais évidemment c’est payant, et c’est même très cher.

Déçus, on profite de temps d’attente réduits pour refaire Arthur, l’aventure 4D et Danse avec les robots. Si aucune n’est réellement un coup de cœur, elles sont néanmoins divertissantes immersives, et moins déceptives. On enchaîne avec Le monde de l’invisible, un autre film projeté en Omnimax. Ici le film est très intéressant, mais se contente de survoler le sujet, il faut dire que c’est encore un film acheté par le parc et donc raccourci, et une fois encore l’image n’occupe pas la totalité de l’écran, même si le format est mieux utilisé qu’à l’Explorarium.

Et voilà : il est 14h, il nous reste plus de 5h dans le parc et… nous avons fini ! Le problème d’un parc dont quasiment toutes les attractions se basent sur des films, c’est que l’on n’a pas franchement envie de refaire quelque chose, surtout qu’une bonne partie sont réellement déceptives. Avec le soleil qui tape et la chaleur ambiante, on décide de refaire un Mission : Eclabousse, puis on s’accord une pause cocktails en terrasse au bord du lac. Ce que je ne peux pas enlever au parc, c’est que le cadre, dans cette moitié, est réellement travaillé et agréable, avec un côté rétro-futuriste qui, s’il n’atteint pas l’atmosphère unique d’Epcot, reste immersif. On en profite pour s’y promener davantage, passer en boutique (où il n’y a rien de bien plus intéressant que sur les écrans des attractions). Les choses tournent mal lorsque l’on tombe sur une splash zone, une zone librement accessible pleine de fontaines et de jets d’eau, dans laquelle on jouera un bon moment avant de sortir trempés !

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S’en suit une longue pause au soleil, histoire de sécher un peu, avant un dernier Danse avec les robots. Il n’est pas encore tout à fait l’heure mais, lassés, on achète des sandwichs et boissons et on quitte, un peu en avance, le parc par la longue passerelle piétonne qui nous ramène à la gare, alors que derrière nous la curieuse skyline du Futuroscope s’éloigne et disparaît derrière la végétation.

Depuis le calme de la gare, déserte, le parc semble s’être endormi au loin. Nous étions curieux de le découvrir, et il n’a pas su nous séduire. Nous repartons content d’avoir visité une fois celui qui a si souvent fait parler de lui, par ses innovation, ses déboires financiers ou ses prix internationaux. Pourtant, pour nous qui connaissons les parcs Disney, Universal, ou même Port Aventura, l’expérience n’a pas été à la hauteur. Le parc se repose beaucoup trop sur des écrans et des films achetés et remontés, ce qui donne un aspect cheap et un sentiment d’arnaque. Les dernières nouveautés, plus divertissantes, mais tout aussi digitales, ne nous ont pas convaincus, de plus, ses innovations technologiques, comme Danse avec les robots, se limitent à une utilisation anecdotique face aux grands parcs à thème. Futuroscope ne joue pas dans la même cour. Nous y avons néanmoins passé de bons moments, mais je n’en garde qu’un seul vrai coup de cœur : La Forge Aux Etoiles, le superbe spectacle nocturne, créé par les équipes du Cirque du Soleil, qui m’a réellement emporté ! Et alors que le TGV accélère en direction de Paris, une certitude : nous ne reviendrons pas.

Futuroscope 023

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12 août 2016

Ma 1ère visite au Futuroscope - partie 1

Entre deux gros voyages, je suis toujours curieux de découvrir de nouveaux parcs en Europe. Après Efteling et Port Aventura récemment, cette année c’était le tour du Futuroscope. Il attisait ma curiosité depuis longtemps, mais je n’avais encore jamais eu l’occasion d’y aller. Si le trajet jusqu’à Poitiers est nettement plus facile à faire maintenant que j’habite à Paris, c’est surtout l’inauguration d’un nouveau spectacle nocturne créé par le Cirque du Soleil qui m’a décidé. Pour mieux en profiter nous avons réservé une nuit au sobrement nommé Hôtel du Futuroscope, et ajouté un pass premium pour bénéficier d’accès privilégiés à certaines attractions.

Samedi 9 juillet, 7h43, notre TGV quitte la gare Montparnasse, direction Poitiers : les fans de parcs se lèvent toujours (très) tôt ! Comme Disneyland Paris, le Futuroscope dispose de sa propre gare, et il nous faudra à peine 1h50 pour y arriver. On est accueilli sous la grisaille et la fraîcheur dans une gare vide et froide, au milieu de vieux entrepôts, drôle d’ambiance !

En attendant l’ouverture du parc, on dépose notre pette valise à la bagagerie qui, moyennant 10€, la transmettra à l’hôtel, et on récupère nos pass premium au guichet Futuroscope. A 10h les employés nous invitent à entrer dans le parc, car oui, l’entrée se fait directement dans la gare, alors qu’une longue passerelle nous sépare encore du parc. On entre ainsi « officiellement » sans avoir vraiment l’impression d’y être, c’est surprenant.

Mais au fur et à mesure que l’on avance sur la passerelle au-dessus des routes, se dessine devant nous la skyline particulière du Futuroscope, composées de grandes formes géométriques et épurées. Et sans trop s’en rendre compte, nous voilà dans le parc. Depuis la gare TGV on arrive par le fond du parc et non l’entrée principale, ce qui nous permet d’accéder rapidement à certaines attractions prisées.

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C’est toujours fascinant, pour un passionné, de découvrir un nouveau parc, où tout est à explorer, des allées aux attractions en passant par le layout, la signalétique, la thématique ou encore l’architecture. En revanche, ma première impression est mitigée, car cette partie du parc n’a pas vraiment de structure, avec des pavillons simplistes séparés par de grandes pelouses.

Mais la première attraction sur notre liste est déjà ouverte, avec très peu d’attente : Arthur, l’Aventure 4D. En façade, le parc l’autoproclame « meilleure attraction au Monde » (en fait, elle a reçu un TEA Award saluant sa qualité, ce qui n’est pas exactement la même chose), c’est dire si la promesse est forte ! On ne verra pas grand-chose de la file d’attente cette fois-ci, et on entre presque immédiatement dans la salle principale où 4 simulateurs font face à un immense écran Omnimax. On baisse nos barres de sécurité, on enfile nos lunettes 3D et… une opératrice nous explique l’histoire avant que les lumières ne s’éteignent, étonnant. S’en suit une aventure mouvementée dans l’univers d’Arthur : la combinaison entre simulateurs dynamique et 3D tout en profondeur se révèle très immersive, la licence est plutôt qualitative, et les effets 4D à bord font le reste. Seul bémol : l’avant et l’après cassent complètement l’immersion, un sentiment qui sera récurrent dans le parc.

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Arthur reste néanmoins une très bonne attraction, qui donne envie d’en voir plus ! Juste à côté, Danse Avec Les Robots affiche également un faible temps d’attente. Changement d’univers : musique techo, mapping vidéo, lumières… l’ambiance est psychédélique dans ce pavillon où l’on découvre un ensemble de 10 bras robotiques Kuka. Au rythme de « Hello », de notre hôte Martin Solveig, on prend place 2 par 2 dans ces robots, on choisit une intensité 2 sur 3 pour cette première et c’est parti. Le bras nous soulève à toute vitesse pour nous mettre sur le dos, avant de nous faire plonger en tournant vers le sol, puis de nous relever la tête en bas. L’attraction est nettement plus intense qu’elle n’en a l’air, mais très fluide. Rien qu’en niveau 2 on se retrouvera souvent avec la tête en bas, retenus uniquement par notre harnais, ce qui, je l’avoue, me stresse un peu. C’est clairement une attraction à ne pas louper, car la seule qui bouge un peu dans un parc où le visiteur reste très statique, mais finalement assez basique, puisque nous avions découvert ces robots à bord de Harry Potter and the Forbidden Journey à Universal’s Islands of Adventure, avec en plus des sensations, une expérience nettement plus immersive.

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On sort quelques minutes avant qu’une séance de Le Petit Prince ne débute au Studio 16. On s’y arrête par curiosité, mais on ne découvrira qu’une banale salle de cinéma projetant un film mignon, sans plus. Seule la 3D, excellente, vaut le détour.

Un peu plus loin, dans le même bâtiment, on découvre L’Age de Glace 4D. Sans même utiliser notre pass premium, on attendra à peine 5 minutes avant d’entrer dans une salle de projection littéralement glaciale, où des « peaux de bête » sont à disposition pour se couvrir, original ! Pour l’immersion, on repassera : la décoration est légère légère, l’écran est éteint, et l’opératrice nous donne les grandes lignes de l’intrigue avant de lancer le film. L’attraction n’est finalement qu’un banal cinéma 3D avec quelques effets sensoriels classiques (souffle, jets d’eau, affaissement du sol.) Même le fond me laisse perplexe : Sid et ses amis découvrent un monde souterrain peuplé de dinosaures, mais c'est très décousu. Et pour cause : Marianne, qui connaît mieux la saga que moi, me dit qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un enchaînement d’extraits du film ! Ça reste ma grosse déception du parc.

En sortant, le brouillard s’est dissipé et le soleil brille, ce qui rend le parc nettement plus agréable. On se dirige ainsi vers le Kinémax, l’un des pavillons les plus emblématiques du parc représentant un crystal de quartz qui semble jaillir du sol. A l’intérieur il est tout aussi spectaculaire puisqu’il abrite le plus grand écran Imax d’Europe : 600 m², doté de la meilleure technologie de projection : Imax 4K laser 3D ! On y découvre, dans La Loi Du Plus Fort, les péripéties d’un tamia et d’une souris scorpion pour survivre dans la nature. Un peu court, décousu et hors sujet, le film n’est finalement qu’un prétexte pour découvrir des images d’une luminosité, d’une clarté et d’une précision hallucinantes. Ce n’est cependant pas franchement la meilleure « démo » qu’ils pouvaient trouver car la palette de couleurs et l’univers visuel restent très limités. Avec une telle technologie j’aurais aimé voir des paysages, des villes, des forêts, des montagnes, du mouvement… bref quelque chose de waow et de plus varié.

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On sort du Kinémax face au lac, resplendissant sous le soleil : ce côté du parc a l’air nettement plus intéressant que celui que l’on a exploré ce matin ! Mais ça sera pour plus tard, car avec un petit déjeuner pris il y a 4h dans le train, on a faim. Pour ce midi, on a choisi de tester le Comptoir du Monde, un fast-food classique de parc à thème, un peu cher mais pas mauvais.

En sortant du restaurant on s’aventure dans la deuxième partie du parc. On contourne un immense amphithéâtre pour arriver sur une longue allée en hauteur qui nous offre, d’un côté une vue panoramique sur un lagon, des jets d’eau, de nouveaux pavillons et des chemins qui serpentent à travers cet univers aquatique, et de l’autre les pavillons découverts ce matin sous un angle spectaculaire. Vu d’ici et sous le soleil le parc a des airs d’Epcot : quelque chose de très conceptuel, épuré et géométrique, vraiment magnifique.

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Notre promenade nous amène ainsi jusqu’à l’autre extrémité du parc où se trouve l’une des dernières nouveautés : La Machine A Voyager Dans Le Temps, la fameuse attraction des Lapins Crétins. Récompensée par un TEA Award, l’attraction est le seul parcours scénique du parc. Avec 40 minutes d’attente affichées, on dégaine notre pass premium et on embarque immédiatement. On prend place sur des toilettes (!), on enfile nos lunettes 3D, et commence une aventure à travers le temps. Après autant de films 3D, c’est sympa de prendre place dans un véhicule, mais l’attraction reste finalement basée presque exclusivement sur… des écrans ! Elle est agréable mais assez courte et les effets sont redondants : vent, éclaboussures, vibration… On reste très loin des spectaculaires Spiderman ou Transformers d’Universal. Sur le fond, j’avoue également ne pas être très réceptif à l’humour simpliste et absurde des Lapins Crétins. Ce que j'ai beaucoup aimé, cependant, c'est que du début de la file d'attente à la toute fin de l'attraction l'immersion est soignée et totale.

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Juste en face se trouve l’impressionnante façade de La Vienne Dynamique, recouverte d’un immense rideau d’eau. Notre pass premium nous permet d’entrer directement dans la salle où commence immédiatement un pré-show sur mur d’eau, sympathique mais dispensable. Dans la salle principale nous attendent des sièges dynamiques, montés par 4 sur des simulateurs tout droit sortis des années 90. Les mouvements, un peu brusques et saccadés, se synchronisent à un drôle de film projeté en 2D sur un écran classique, avec quelques effets sur les murs latéraux, mais l’immersion reste limitée, et le tout ne ressemble qu’à une sorte de long film publicitaire sur la Vienne, un peu ringard.

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On prend alors un peu plus le temps d’explorer le parc, vraiment beau sous le soleil, et on tombe par hasard sur les Vélodos, de gros tricycles flottant sur l’eau. Je n’en ai jamais fait et je me souviens en avoir souvent mis dans mes parcs sur Roller Coaster Tycoon, alors on décide d’essayer pour le fun et pour faire un break des écrans !

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C’est alors qu’une séance du nouveau spectacle Les Mystères Du Cube va bientôt commencer. Notre pass premium nous donne un accès garanti, mais avec une salle à moitié vide, ça ne sera pas franchement utile. Une fois encore, c’est un opérateur qui va (tenter de) nous mettre dans l’ambiance en lisant quelques phrases de script pour simuler une discussion avec un personnage sur écran… pas franchement convaincant. Le spectacle en lui-même reste extrêmement simpliste, avec pour seul décor un mapping vidéo de l’espace scénique, et pour seuls personnages trois acrobates. C’est assez conceptuel, bien pensé, avec de belles performances, mais aussi un grand sentiment de vide, dommage.

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On enchaîne avec l’autre spectacle du parc : iMagic, vendu comme « un spectacle de magie digne des plus grandes scènes de Las Vegas. » Pour moi, on est clairement dans la surenchère. Un seul tour se révèle réellement incroyable, le reste flirte avec le sympathique et les trucs se devinent facilement.

On se promène encore un peu dans le parc, glace à la main, avant de se diriger vers Chocs Cosmiques, un film présenté dans un planétarium. Un grand classique, mais toujours efficace, très immersif et qui a le mérite de vulgariser le big bang. Je regrette seulement qu’on nous survende la présence aux commentaires de Lorant Deutsch, qui n’est qu’une anecdote, et qu’encore une fois ce ne soit qu’un film acheté par le parc, et donc pas inédit.

L’air de rien le temps passe tout doucement et on a encore des entrées pass premium à utiliser, alors on retourne de l’autre côté du parc pour refaire Arthur l’Aventure 4D et Danse Avec Les Robots, en coupant des files de 40 minutes. Sans être exceptionnelles, les deux restent de belles attractions amusantes à refaire.

Arrive l’heure du dîner que l’on attend avec impatience, puisque l’on avait repéré la formule buffet à volonté du restaurant La Table d’Arthur ! La formule à 24€ inclut un large choix d’entrées froides, un buffet chaud plus restreint mais délicieux, un buffet des desserts à tomber, de l’eau minérale, des vins et des jus de fruit, le tout à volonté. La décoration reste moderne et simple, mais on a profité de la terrasse au soleil. Ce n’est certes pas une vraie expérience immersive de parc à thème, mais c’est un excellent buffet pour un prix très honnête, on n’a vraiment pas été déçu !

On prend le temps de digérer en s’allongeant dans l’herbe, puis on fait un petit tour du parc dans la lumière particulière du crépuscule en passant par la Gyrotour, qui offre de belles vues sur le parc.

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Et pour terminer cette belle journée de découverte, on se dirige vers l’immense amphithéâtre où aura lieu, dans 30 minutes, le nouveau spectacle La Forge Aux Etoiles, créé par le Cirque Du Soleil, le moment que j’attends avec impatience !

A 22h30 les lumières s’éteignent, la musique commence… et c’est une immersion totale dans un autre monde ! Un monde imaginaire, électronique, enchanteur, poétique, où, en compagnie de la jeune et curieuse Nébula, on rencontre des personnages aussi drôles qu’attachants. A la fois familiale et mature, l’histoire s’apparente à un conte moderne qui nous emporte dans cet univers étonnant, jusqu’à un final tout en lumière et à une conclusion qui laisse rêveur.

Futuroscope 016

Les effets sont superbes : fontaines, écrans d’eau, projections, lumières, pyrotechnie, et feux d’artifice se mettent au service de l’histoire et nous en mettent plein les yeux jusqu’à un final grandiose. La musique électronique est en phase avec l’histoire imaginée par le Cirque du Soleil, mais aussi avec l’architecture et la thématique du parc. Le tout respire la poésie, la douceur et la magie.

Futuroscope 017

Le spectacle est vendu comme une « féerie nocturne » et la promesse est tenue, sans aucune fausse note : j’ai été émerveillé du début à la fin. C’est essentiellement pour ça que j’étais venu, et ça a été mon vrai coup de cœur !

Il est 22h50, le parc ferme ses portes et les visiteurs se dirigent lentement vers la sortie… mais pas nous ! On emprunte la passerelle menant directement à l’Hôtel du Futuroscope, un 2 étoiles sans thématique ni prétention qui nous permet de profiter pleinement du parc. Le check-in est rapide, on récupère notre valise arrivée depuis la gare TGV et on s’installe pour une nuit réparatrice avant de commencer une deuxième journée !

Continuez vers la partie 2 en cliquant ici !

7 août 2016

Wild West Fun - Conclusion

Commencez par l'introduction en cliquant ici !

Notre aventure à travers l'Ouest Américain s'achève le 25 juin 2015 à Los Angeles, alors que notre vol à destination de Toronto décolle. Le voyage retour est toujours moins excitant que l'aller, mais avec l'épuisement accumulé pendant ces intenses journées aux USA, on ne le sentira quasiment pas passer avant d'aterrir à Paris vers midi le 26 juin. Il m'a ensuite fallu de nombreuses semaines pour trier les photos prises, des mois pour monter le film, et plus d'un an pour rédiger entièrement le Trip-Report dans les moindres détails, le tout avec le souci de garder les souvenirs les plus précis de cette merveilleuse aventure.

Difficile de dire ce que j'ai préféré. Nous avons imaginé ce voyage autour d'un rêve commun : Los Angeles et ses parcs à thèmes. Les étapes précédentes relevaient plus de la curiosité et de la volonté de découvrir cette région des USA. Mais peu à peu, à force de réservations et de planifications, on s'est tout autant emballé pour les premières étapes que pour les dernières. Et sur le terrain on a été littéralement émerveillé, de façons différentes, lors de chaque étape, partagé parfois entre l'envie de faire durer le plaisir à un endroit et l'impatience d'arriver au suivant !

Las Vegas 025

Je m'étais toujours promis d'aller un jour à Las Vegas, par curiosité, car j'aime le côté joueurs, grands enfants, et complètement décomplexé des Américains. J'ai alors découvert une ville fascinante et éblouissante, qui fait moins dans la finesse que dans le spectaculaire. On a adoré la découvrir, d'en bas en se baladant dans les hôtels et centre commerciaux du strip, mais aussi d'en haut, depuis la Stratosphere. Et j'y ai réalisé un véritable rêve en découvrant O du Cirque Du Soleil. Le prix nous avait un peu refroidi au départ, mais quand retournerons-nous à Vegas ? Aucun regret à posteriori, tant le spectacle était extraordinaire !

Arches 004

Randonner dans la nature n'est habituellement pas, mais alors vraiment pas mon truc, mais pendant notre road-trip nous avons découvert des paysages inattendus, immenses et grandioses. Je pourrais multiplier les superlatifs tant l'Ouest Américain est exceptionnel et diversifié. Dès Valley Of Fire on a été frappé par la roche orange, presque fluo, l'immensité et surtout le silence assourdissant du désert, une grande première pour moi. Bryce Canyon a été une vraie surprise, presque enchanteur, mais c'est Arches National Park qui a été mon vrai coup de coeur, avec des paysages qui semblent tout droit sortis d'un film d'heroic fantasy. Evidemment Monument Valley et Grand Canyon étaient incontournables : des paysages ancrés dans l'imaginaire collectif, d'autant plus impressionnants à découvrir de nos propres yeux.

001 - Universal Studios Globe Fountain

C'est alors que l'on arrive à Los Angeles et que les rêves deviennent réalité : voir le panneau Hollywood, marcher sur les mythiques étoiles d'Hollywood Boulevard, longer les cinémas légendaires, arpenter les alentours des grands studios... j'en ai eu des étoiles plein les yeux ! Le clou du spectacle : Universal Studios Hollywood, un véritable "ovni" dans le monde des parcs puisqu'il est construit sur deux étages et adjacent aux véritables studios. On y a littéralement découvert les coulisses du cinéma, mais aussi de nombreuses attractions exceptionnelles et immersives. Le passage à Santa Monica restera mémorable également, puisque nous nous sommes baignés pour la première fois dans l'Océan Pacifique !

Disneyland 041

Et bien sûr, quoi de mieux que de finir un tel périple par un inoubliable séjour à Disneyland Resort ? Ce n'est pas juste un parc de plus : tout comme Universal Studios Hollywood, il est unique : c'est le premier (et seul) parc imaginé par Walt Disney, mais aussi le tout premier parc à thème du Monde. Je distingue parc à thème de parc d'attraction, car on ne fait pas que s'y amuser, on y vit des expériences immersives et fortes, souvent liées à des films ou des thématiques marquantes. Cerise sur le gâteau : le resort fêtait son 60e anniversaire et ajoutait à son nombre incroyable d'attractions immersives, de nouveaux spectacles nocturnes qui nous laissé bouche bée ! Si je ne devais en garder qu'une seule image, ça serait l'incroyable parade nocturne Paint The Night !

Mais le plus beau, tout au long de ce voyage, aura été de voir chaque étape prendre vie, après avoir passé des mois à l'imaginer. Nous avons tout fait nous-même : chaque trajet, chaque hôtel, chaque visite, chaque spectacle, et même chaque restaurant. Nous avons passé de longues soirées à chercher, réserver et planifier. Nous avons élaboré un voyage personnalisé en laissant le moins de place possible au hasard. Ainsi les mois précédant le départ ont été passionnants, et sur place nous avons pris d'autant plus de plaisir à vivre et découvrir "en vrai" tout ce que l'on avait repéré et imaginé, non sans faire quelques ajustements, mais toujours en toute fluidité. C'était clairement la meilleure façon de voyager et j'ai bien l'intention de procéder ainsi pour d'autres destinations dans le futur !

Merci et à bientôt !

31 juillet 2016

Wild West Fun - Partie12 : Disneyland Resort (J3, 4 et 5)

Commencez par l'introduction en cliquant ici !

Après un premier jour consacré à Disneyland Park, et un deuxième jour consacré à Disney California Adventure, notre visite de Disneyland Resort se poursuit avec trois jours sans réel programme. Nous avons régulièrement « hoppé » d’un parc à l’autre, facile puisqu’ils sont face à face, pour en profiter pleinement, faire et refaire nos attractions préférées, et en découvrir de nouvelles. Le récit de ces trois jours serait long et souvent répétitif, aussi je vous en propose une synthèse.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec des parcs ouverts dès 8h et ne fermant pas avant 22h pour l’un et minuit pour l’autre, c’est que les journées ont été intenses ! Elles commençaient à 7h du matin par le petit déjeuner de notre hôtel à base de délicieuses gaufres fraîches généreusement arrosées de sirop d’érable. Et alors on remontait Harbor Boulevard dans la fraîcheur et le calme du matin jusqu’à l’entrée du resort.

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Nos 5 jours à Disneyland nous ont permis de (presque) tout faire et voir, mais surtout de profiter encore et encore de nos coups de cœur, et c’est bien pour ça que l’on a choisi d’y rester si longtemps. A Disneyland Park, notre préféré c’est Splash Mountain et on en a abusé, mais chaque tour ne nous donnait qu’une seule envie : recommencer ! Intemporelle, l’attraction est longue, pleine de surprises que l’on adore redécouvrir, classique et fraîche (dans tous les sens du terme) à la fois. Juste en face on a également adoré faire et refaire le tour des Rivers of America en pagayant dans nos canoës. C’est quelque chose de très classique finalement, mais complètement improbable à Disneyland, et c’est sûrement ce décalage, ainsi que l’humour des Cast Members et le côté très immersif de l’expérience, qui nous a conquis !

Dans la partie Ouest du parc, je pourrais également citer Jungle Cruise, Indiana Jones Adventure, Pirates of the Caribbean, Haunted Mansion ou Big Thunder Mountain, autant d’incontournables que l’on a adoré faire et refaire, mais la visite ne serait pas complète sans un passage par Tarzan Treehouse, et surtout par Tom Sawyer Island. J’étais d’ailleurs un peu déçu de ne pas avoir eu le temps de visiter cette île chère à Walt Disney lors de ma première visite. Après une courte traversée en radeau –car c’est réellement une île, il n’est pas possible d’y aller à pieds- on se promène le long de chemins perdus, de rivières sauvages, de forts abandonnés et de grottes inquiétantes, complètement isolés du reste du parc. On y a découvert des tas d’animations, de jeux, de secrets, de cachettes et de surprises qui en ont fait une expérience, certes modeste, mais réellement incontournable !

Enfin, on a également navigué à bord du Columbia Sailing Ship, un superbe voilier qui offre de nouveaux points de vue sur les Rivers of America, et dont la visite vaut le coup pour les nombreux détails à y découvrir.

Disneyland Resort 003

Mais laissons la nostalgie du passé derrière nous et partons vers Tomorrowland, dont j’aime beaucoup l’architecture claire et épurée, la musique électronique et les subtiles références Disney et Star Wars, tout en élégance. Ici c’est Space Mountain que l’on aura refait plusieurs fois, mais surtout Star Tours et ses multiples voyages, toujours aussi géniaux.

Disneyland Resort 004

Le peu d’attente nous aura également permis de tester Buzz Lightyear Astro Blasters, quasiment identique à l’attraction de Paris, ainsi que Autopia qui me tenait très à cœur. C’est en effet l’une des attractions imaginées par Walt Disney et présentes à l’ouverture du parc en 1955. Dans les faits elle n’est pas bien différente de celle de Paris, si ce n’est que l’on passe parfois sous le Monorail. Et justement le Monorail de Disneyland est une belle curiosité à découvrir.

Imaginé par Walt Disney comme un prototype de moyen de transport du futur, c’est bien la seule attraction qui nous fait sortir du parc sans respecter la séquence d’entrée. Ainsi sans passer par Main Street ni l’esplanade, véritables transitions entre le monde « réel » et la fantaisie des parcs, on sort de Tomorrowland pour aller se promener sur Harbor Boulevard, Disney California Adventure et DownTown Disney, avant de revenir dans Disneyland. L’occasion d’admirer des vues aussi étonnantes que belles, tout en profitant d’un voyage en toute fluidité.

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Reste Fantasyland, où l’on refait bien sûr It’s A Small World, Matterhorn Bobsleds et le spectacle Mickey and the Magical Map. On y découvre aussi Storybook Land Canal Boats, la version originale de notre Pays des Contes de Fées, Snow White’s Scary Adventures et Mr Toad’s Wild Ride.

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Et comme une visite à Disneyland ne serait pas complète sans un tour de Disneyland RailRoad, on embarque dans le mythique train à vapeur pour un grand tour du parc, qui, en plus des panoramas,  nous offre un véritable voyage dans le temps sur la Terre des Dinosaures !

Quant aux repas, direction le Hungry Bear Restaurant, un vrai coup de cœur pour son cadre unique, en terrasse avec vue sur Rivers of America. On le complète évidemment par un légendaire Pineapple Float que l’on trouve à Adventureland et que l’on sirote en rejoignant notre emplacement pour Mickey’s Soundsational Parade. Chaque jour on profite en effet de cette parade qui nous a vraiment charmés, avec son univers naïf et coloré, ses nombreux personnages, et surtout sa musique très dynamique, qui évolue avec chaque unité, une vraie réussite !

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A Disney California Adventure, c’est Pixar Play Parade que l’on revoie plusieurs fois. Si ce n’est pas tant un coup de cœur, ça reste néanmoins une excellente parade qui bouge bien, et où l’on retrouve déjà les émotions de Inside Out, en ouverture.

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Quant au reste du parc, on a beaucoup apprécié s’y balader, surtout à Buena Vista Street, une superbe séquence d’entrée qui regorge de détail et respire le neuf, à Paradise Pier, rafraîchissant avec son lagon et excitant avec ses attractions classiques mais bien intégrées, et surtout à Grizzly Peak, un vrai coup de cœur, une merveille de thématisation pour une immersion totale dans les grands sites naturels de Californie, avec d’excellentes attractions.

Au niveau des attractions on les a faites et refaites sans jamais s’en lasser : Soarin’ pour la sensation de voler et Grizzly River Run pour se rafraîchir le long de ce superbe raft-ride. Mais également Little Mermaid, Radiator Springs Racers et Monsters Inc pour l’immersion dans les films, et California Screamin’ pour les sensations !

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Enfin, on est tombé par hasard sur The Red Car Trolley News Boys : un show de rue chanté en live par une bande de talentueux performers accompagnés de Mickey. L’immersion dans les 20’s est totale, les chansons géniales, et la storyline un beau clin d’œil à la vie de Walt Disney.

A la tombée de la nuit, n’ayant pas été emballé par World Of Color Celebrate, on regagne toujours Disneyland Park. Nos soirées commencent ainsi par une longue attente sur le bord de Main Street, car les places sont chères, en se relayant pour faire de petites promenades dans les alentours, et surtout pour aller chercher un repas à emporter à Tomorrowland Terrace non loin de là.

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A 21h arrive la Disney Paint The Night Parade. Avec ses chars scintillants, ses costumes incroyables et sa musique dynamique, elle répand une atmosphère à la fois enchanteresse et euphorisante dans le parc. Nous, on est conquis : les parades illuminées, c’est ce que j’ai toujours préféré à Disney, et Paint The Night m’a fait revivre l’émerveillement de mon enfance, tellement cette parade est exceptionnelle.

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En clôture de la parade, le grand spectacle nocturne Disneyland Forever illumine le ciel d’un immense feu d’artifice, mais aussi les bâtiments de Main Street de projections et effets spéciaux immersifs et inattendus. Là encore, on est complètement conquis, et même ému lorsque la narratrice nous rappelle que « all of this is yours. Forever. »

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Et ce n’est pas fini ! On poursuit avec Fantasmic!, le spectacle qui illumine les Rivers of America au rythme du rêve de Mickey, avec des fontaines, des feux d’artifices, des dizaines de personnages et même un véritable dragon, puis avec le second passage de la Disney Paint The Night Parade, pour le plaisir.

On a encore le temps d’aller faire quelques attractions : souvent It’s A Small World, car c’est ici que la parade se termine, mais aussi Big Thunder Mountain, Jungle Cruise, Pirates of the Caribbean et bien sûr Splash Mountain, encore mieux de nuit !

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A minuit le parc ferme finalement ses portes et, épuisés, on marche lentement vers la sortie. Le dernier soir était évidemment spécial : dernier soir à Disneyland, dernier soir en Californie, dernier soir aux USA, dernier soir du voyage… Alors on a fait durer le plaisir en s’asseyant un long moment devant le château illuminé, pour s’imprégner au maximum de l’atmosphère particulière de ce parc unique au monde.

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Il est finalement 1h30 du matin lorsque l’on quitte le parc, triste, épuisé, mais ravi de ces 5 jours : redécouvrir Disneyland Resort, avec le parc original de Walt Disney, pendant l’année de son 60e anniversaire, avec de nouveaux spectacles grandioses, a été un vrai privilège, et nos 5 jours nous ont permis d’en profiter au maximum, c’était extraordinaire !

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 Terminez avec la conclusion en cliquant ici !

25 juillet 2016

Wild West Fun - Partie 11 : Disneyland Resort (J2)

Commencez par l'introduction en cliquant ici !

Dimanche 21 juin 2015, 7h30 : c’est notre deuxième jour à Disneyland resort, et ce matin direction le second parc à thèmes : Disney California Adventure. On y a fait un rapide saut hier pour la parade, mais aujourd’hui on va réellement le (re)découvrir avec de nombreuses nouveautés. La séquence d’entrée est l'une d'entre elles : on arrive par Buena Vista Street, une rue flambant neuve qui évoque le Los Angeles où est arrivé Walt Disney en 1923 avec seulement quelques dollars et ses rêves.

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En approchant du Carthay Circle Theater, un célèbre cinéma hollywoodien de l’époque, on passe d’ailleurs devant « Story Tellers » une statue de Walt et Mickey faisant écho à « Partners » dans le parc voisin.

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8h, le parc ouvre et c’est parti pour notre « aventure Californienne » ! On commence par Cars Land afin d’être sûr de découvrir ce nouveau land très populaire qui, à l’image de Wizarding World of Harry Potter, nous plonge dans l’univers du film grandeur nature. Je suis nettement moins sensible à Cars cependant, mais l’immersion est très réussie, reprenant chaque bâtiment, boutique et restaurant du film.

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Après avoir traversé la ville de Radiator Springs on arrive devant « Cadillac Range », l’immense montagne qui n’est pas sans rappeler les parcs nationaux que l’on a visités il y a quelques jours. Mais ici elle sert de décor à Radiator Springs Racers, l’attraction phare du land. On embarque alors pour une agréable promenade dans ce somptueux décor, avant de poursuivre en intérieur, en compagnie des personnages du film, plus vrais que nature. L’aventure se termine par une course à toute vitesse en extérieur avec autre véhicule.

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C’est toujours un grand plaisir de découvrir une nouvelle attraction d’une telle qualité qui ne repose pas sur des écrans, mais sur des animatronics très convaincants et un peu de vitesse pour le fun, tout en restant familial. Clairement c’est un hit auprès des visiteurs, mais n’étant pas fans de Cars, ça ne sera pas une de nos préférées. On quitte alors Cars Land pour Hollywoodland, très calme tôt le matin, où l’on rencontre les héros de La Reine des Neiges : Olaf, Anna et Elsa. C’est encore l’occasion de belles interactions !

On arrive ensuite à Grizzly Peak, un land qui rend hommage aux forêts et montagnes de Californie, et qui s’est récemment étendu, devenant encore plus immersif. On retire des fast-pass à Soarin', un grand classique, et on embarque sans attente dans Grizzly River Run, mon raft-ride préféré. Il est immense et intégré dans un décor juste dingue : forêt, cascades, grottes, geysers… Un véritable voyage ! Le matin au soleil c’est encore plus agréable, alors on profite du peu d’attente pour en faire un 2e tour.

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On enchaîne avec Soarin', une de mes attractions préférées, qui donne la sensation de voler au dessus des superbes paysages de Californie au son d’un merveilleux thème musical. Le tout est encore plus beau maintenant que l’attraction est passée en 4K.

De retour sur Terre, on part vers Paradise Pier, un hommage aux parcs d’attractions des bords de mer, tout comme celui de Santa Monica que l’on a visité quelques jours avant. Ici, par contre, le roller coaster, California Screamin' est nettement plus intéressant : avec sa propulsion, son looping, ses air-times et ses longues descentes en toute fluidité il est carrément jouissif ! En bonus il offre aussi des vues imprenables sur le parc et au-delà.

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Toutes ces aventures nous ont donné faim, et c’est au Smoke Jumpers Grill, à Grizzly Peak, que l’on trouve notre bonheur : burgers bien gras en terrasse au soleil ! On en profite pour analyser un peu le programme et on voit qu’une représentation de Aladdin – A Musical Spectacular, va commencer dans 20 minutes. On traverse donc le parc vers le Hyperion Theater et on se trouve de bonnes places en orchestre.

Grand fan de théâtre musical, j’ai forcément adoré Aladdin, autant en 2011 qu’en 2015. C’est sans doute le meilleur spectacle que j’ai vu dans un parc, le seul du niveau de Broadway grâce à de talentueux performers qui chantent en live, de beaux décors et effets et une approche très mature dans la mise en scène. On y retrouve évidemment toutes les chansons du film, ainsi que des chansons inédites, et les blagues, souvent très adultes, du génie qui provoquent l’hilarité du public !

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On s’accorde ensuite une petite « pause » au Disneyland Park dans l’espoir de rencontrer quelques personnages. En leur absence, on commence par visiter l’attraction « Disneyland Story – presenting Great Moments With Mr Lincoln. » On peut y admirer de nombreux dessins et maquettes datant de la conception du parc, et bien sûr la prestation de l’animatronic d’Abraham Lincoln, telle qu’elle était présentée à l’exposition universelle de New York en 1964, avant d’être déménagée à Disneyland. Une attraction modeste mais mythique, chère à Walt, et j’aime que les parcs conservent ce patrimoine.

On croise quelques personnages en sortant, puis on va faire quelques achats au World Of Disney à DownTown Disney avant de retourner à Disney California Adventure pour se rafraîchir un peu. En effet on a des fast-pass pour Grizzly River Run, 3e tour de la journée ! On récupère ensuite des fast-pass à Soarin' et on passe prendre un goûter à Paradise Pier. Pas de pineapple float ici, mais on y trouve des floats classique : glace chocolat ou vanille dans un soda au choix. Je recommande le combo Coca-Cola/vanille, une merveille ! Float en main, retour à Disneyland car l’heure de la Mickey’s Soundsational Parade approche, et on veut absolument la revoir.

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A la fin de la parade, la décision est difficile, mais on décide de zapper celle de Disney California Adventure, afin de voir encore quelques personnages. On aura ainsi le plaisir de voir Mickey et Minnie ensemble, et les princesses, dont la plus belle de toutes, Ariel.

De retour à Disney California Adventure on profite que la parade ne soit pas finie pour aller faire un tour de Monsters Inc : Mike & Sully to the rescue. Un long nom pour un petit dark-ride traditionnel très immersif dans lequel on revit les scènes de mon Pixar préféré, simple mais efficace, j’aime beaucoup ! On enchaîne en utilisant notre fast-pass à Soarin' pour un nouveau survol de la Californie toujours aussi agréable, puis un autre dark-ride : The Little Mermaid : Ariel’s Undersea Adventure.

Il y a beaucoup de dark-rides à Disneyland Resort, mais celui-ci est le plus récent, et clairement le plus ambitieux. Il nous plonge au cœur des plus grandes scènes musicales du film grâce à d’immenses décors, de superbes éclairages et des animatronics high-tech. On y croise ainsi Sebastian, Scuttle, Ursula et bien sûr Ariel, plus vrais que nature, comme si l’on était dans le film, et pas n’importe lequel puisque Little Mermaid est mon Disney préféré, c’est dire si j’adore cette attraction !

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On enchaine avec un nouveau tour de California Screamin’, qui est vraiment le roller coaster familial par excellence : pas trop intense, mais qui prend un peu de vitesse quand même et procure d’agréables sensations tout en offrant une superbe vue de Paradise Pier. On continue d’ailleurs en faisant le tour de la zone et en s’arrêtant à trois attractions typiques de fête foraine plus (Silly Symphony Swings, Golden Zephyr) ou moins (Goofy Sky School) bien intégrées, mais toujours fun à faire s’il n’y a pas d’attente.

Ce qui nous permet de boucler en revenant à Little Mermaid dont on refera un tour, avant de retourner à Cars Land. On prend le temps de se promener dans Radiator Springs, que l’on n’a que brièvement traversée ce matin, et de dîner au Flo’s V8 Cafe. Même sans être fan du film, c’est amusant d’en retrouver les lieux « en vrai. »

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Et alors que le soleil se couche on regagne Paradise Pier pour assister à World Of Color, le plus grand spectacle aquatique du Monde. Grâce à notre fast-pass récupéré dans la matinée on accède à la viewing area une heure avant le show, indispensable si l’on souhaite profiter du spectacle avec une vue dégagée. L’attente est un peu longue, mais à mesure que l’obscurité tombe on voit Paradise Pier s’illuminer de mille feux dans la douceur de la soirée et c’est vraiment magnifique !

Et à 21h c’est parti pour un merveilleux spectacle ! Enfin, ça c’est que je croyais… Dans le cadre des 60 ans du resort, le spectacle original que j’avais absolument adoré en 2011 a été remplacé par une nouvelle version qui ne m’a pas vraiment convaincu. Si ça commençait plutôt bien, avec une belle musique, California Screamin’ qui scintille et les spectaculaires fontaines illuminées, le reste ressemble vite à un documentaire projeté sur l’eau. Un clip de Let It Go et la bande-annonce de Star Wars viendront dynamiser un peu le tout, mais pour la cohérence et l’immersion, on repassera. Le spectacle reste impressionnant sur la forme avec une débauche d’effets spéciaux sur le lac, la grande roue et le roller coaster, et surtout ses incroyables fontaines, mais pour moi c’est une déception.

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Même si le spectacle original était infiniment meilleur, je ne regrette cependant pas d’avoir assisté à celui-ci une fois, ça reste un incontournable au moins pour la forme. Une seconde représentation va avoir lieu, alors on quitte Paradise Pier et on se promène un peu dans le reste du parc : Cars Land, Bugs Land et Hollywoodland sont vraiment magnifiques de nuit.

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A 22h le parc ferme ses portes… Mais la soirée se poursuit jusqu’à minuit à Disneyland ! Aussitôt arrivé, on prend place pour assister à la parade nocturne Paint The Night, qui a été un véritable coup de cœur hier. Son second passage est (un peu) moins prisé : avec une petite heure d’avance on s’installe aux premières loges sans problèmes. Et à 23h quel plaisir d’entendre à nouveau la musique de la parade et de voir les fées et leurs somptueux costumes lumineux arriver, j’en serais presque plus ému qu’hier !

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A la fin de la parade, on est encore une fois complètement émerveillé par le spectacle grandiose et l’ambiance euphorisante… mais aussi épuisé. Pour autant, le parc ne ferme que dans 40 minutes. On quitte alors l’ambiance déjantée de Central Plaza pour le calme exotique d’Adventureland. De nuit, l’endroit bien plus mystérieux qu’en pleine journée, et en embarquant dans Jungle Cruise on se prendrait volontiers pour de véritables explorateurs ! Entouré par l’obscurité dans un bateau presque vide, on n’entend plus que le bruit des cascades, des animaux et… des blagues du skipper, pour une expérience toujours aussi drôle, et beaucoup plus intime et immersive.

Lorsque l’on revient à la civilisation, il nous reste encore un peu de temps et on retrouve une ambiance similaire à Splash Mountain, où l’on embarque à deux dans une buche pour une promenade toujours aussi humide, mais qu’importe, il fait encore chaud ! On ressort un peu mouillés, mais contents de ces dernières aventures, et le parc ferme… dans 3 minutes, tout juste le temps de courir jusqu’à Pirates of the Caribbean, où l’on sera les derniers à rendre visite au capitaine Jack Sparrow.

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00h15, cette fois c’est fini, le parc est fermé. On traverse un Adventureland désert jusqu’à Central Plaza où de nombreux visiteurs sont encore en train d’admirer le château illuminé. Aussi splendide soit-il, on ne traîne pas ce soir : une nouvelle journée commence dans tout juste six heures, dure la vie de fans de parcs !

Continuez vers la Partie 12 : Disneyland Resort (J3, 4 & 5) en cliquant ici !

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3 mars 2016

[Test Blu-Ray] Retour Vers Le Futur Trilogie

Pas de 3D aujourd'hui, mais je tenais à vous faire un retour sur le superbe coffret de la trilogie culte de Robert ZemeckisRetour Vers Le Futur en Blu-Ray que je viens d'acquérir et qui a été une excellente surprise sur tous les plans ! Il s'agit de l'édition parue en octobre 2015 pour les 30 ans du premier film.

Retour Vers Le Futur Blu-ray

Les films

Retour Vers Le Futur est une de mes sagas préférées : inventive, créative, palpitante, drôle, fascinante... et surtout homogène ! J'y vois plutôt une histoire en trois films, qu'un film et ses suites, et j'ai toujours autant de plaisir à regarder encore et encore les trois à la suite. Evidemment les décors sont superbes, qu'il s'agisse du courthouse square qui évolue selon les époques, ou les immenses plaines de Monument Valley, le thème musical d'Alan Silvestri est grandiose et inoubliable, les effets visuels spectaculaires, et les costumes et accessoires très soignés et détaillés, qu'il s'agisse d'une vitrine en 2015 ou de la fameuse DeLorean. Mais surtout, ce qui fait la qualité et le succès des films, et les rend si mythiques et inoubliables, c'est l'excellent duo entre Michael J Fox et Christopher Lloyd, qui ont donné vie à des personnages aussi extravagants qu'attachants, et surtout complices. Ce sont ces acteurs absolument géniaux qui font de Retour Vers Le Futur, plus qu'une saga réussie, une saga intemporelle.

Retour Vers le Futur digipack

Qualité de l'image

Je suis toujours un peu fébrile lorsque je redécouvre d'anciens films en Blu-ray : la qualité sera-t-elle à la hauteur ? Les films ont-il bénéficié d'une restauration ? Est-ce que le remplacement des DVD vaut vraiment le coup ? Surtout qu'Universal avait fait un travail plutôt médiocre sur les suites de Jurassic Park...

Mais j'ai été rassuré dès les premières images du premier film. Même si l'on distingue que les films ne sont pas récents, on est clairement devant de la vraie belle haute définition. Et alors, quel plaisir de redécouvrir des films aussi mythiques dans une telle qualité ! Les visages des acteurs, la beauté des effets visuels, les détails des décors et costumes, la qualité de la musique... Tous ces éléments qui font que j'adore Retour Vers le Futur sont sublimés par le passage très réussi en HD. Ainsi les couleurs sont éclatantes et les contrastes impeccables, et ce même lors des scènes sombres. De quoi pleinement apprécier les expressions hilarantes de Christopher Lloyd, les innombrables détails des décors et costumes, dont certains que je n'avais jamais vus, les effets spectaculaires lorsque la DeLorean voyage dans le temps, ou encore la beauté du far-west dans le troisième film.

Les films ont donc subi une magnifique restauration qui les rend encore plus immersifs et permet de les redécouvrir avec encore plus de plaisir !

 Retour Vers le Futur digipack 2

Les suppléments

Et ça ne s'arrête pas là ! Je pensais retrouver dans cette éditions les mêmes bonus que dans mon ancien coffret DVD, et ils y sont, ainsi qu'un nouveau disque de bonus pour lequel Christopher Lloyd a enregistré un message de bienvenue en 2015 et un sympathique court métrage. On y découvre aussi deux épisodes de la série TV animée, les coulisses de la restauration de la DeLorean (que j'ai vue à Universal Studios Hollywood !), un documentaire de 2009 sur l'héritage de la saga et de fausses publicités tout droit sorties du 2015 des films.

Tandis que sur les disques des films on retrouve de nombreux making-of, scènes coupées, interviews et bien d'autres contenus pour une plongée fascinante au coeur de la création et des coulisses de la saga ! J'ai également eu l'excellente surprise d'y découvrir l'ensemble des contenus vidéos créés pour Back To The Future, The Ride, l'attraction des parcs Universal que je n'ai jamais pu tester (remplacée par The Simpsons Ride.) C'est peut-être un peu long à regarder, mais pour un passionné de parcs à thème, c'est un petit trésor car ce type de contenu est rarement disponible sur support physique de manière officielle. Et puis c'est l'occasion d'y découvrir une aventure de plus avec Christopher Lloyd dans le rôle de Doc Brown !

Et cerise sur le gâteau : ces quatre disques sérigraphiés sont présentés dans un magnifique digipack en carton avec visuels de chaque film dans un bel étui, de quoi faire honneur à la saga !

Retour Vers le Futur disques

Cette magnifique édition est clairement un incontournable pour les fans de la saga, mais aussi pour les fans de cinéma en général, car elle témoigne du même soin que celui apporté aux films sur tous les aspects. Elle permet ainsi de revivre ces inoubliables voyages dans le temps à volonté, dans une qualité optimale et de tout savoir sur les coulisses de cette production, le tout à un tarif tout à fait abordable (actuellement 23€ sur Amazon.)

26 février 2016

Wild West Fun - Partie 10 : Disneyland Resort (J1)

Commencez par l'introduction en cliquant ici !

Après quelques semaines de pause reprenons le trip-report du road-trip de 2015 à travers l’Ouest Américain. Depuis Las Vegas nous avons déjà parcouru 4 états et de nombreux parcs nationaux, et même si nous avons atteint notre étape finale il nous reste de nombreuses aventures à vous conter, à Disneyland Resort !

Le samedi 20 juin est le premier des 5 jours que nous passons au premier resort Disney, où se trouve le tout premier parc à thème du Monde ! Et il ne nous en faudra pas moins pour profiter des deux parcs, de leurs innombrables attractions et spectacles, ainsi que de la Diamond Celebration qui marque les 60 ans de ce complexe mythique !

Il est… 5h30 quand le réveil sonne et même si c’est dur, la perspective d’une journée extraordinaire donne des ailes. Après une douche et un rapide petit-déjeuner, on parcourt à pieds le petit kilomètre qui nous sépare de l’entrée des parcs. On remonte donc Harbor Boulevard à l’ombre de la Tower Of Terror (et oui, ici les parcs sont en pleine ville !) alors qu’il fait déjà chaud. A 6h40 on passe sous l’arche d’entrée, et le monde réel s’estompe derrière un mur de buissons et la musique de l’esplanade.

On patiente ensuite aux côtés de nombreux « early birds » qui, comme nous, attendent l’ouverture du parc. Normalement c’est à 8h, mais nos billets nous donnent droit à un accès « Magic Morning » à 7h, et comme on n’est vraiment pas sûr d’avoir l’énergie pour se lever aussi tôt les prochains jours, on a choisi ce matin.

L’heure approche, les Cast-Members lancent le décompte : 10, 9 (…) 3, 2, 1… Welcome to Disneyland ! On nous remet nos billets d’entrée pour 5 jours, on nous prend en photo et enfin nous voilà dans ce parc mythique, inauguré il y a 60 ans par Walt Disney lui-même, un temple du divertissement, mais aussi un véritable monument historique !

Même si c’est ma 2e visite, je suis à nouveau submergé par la joie et l’émotion. Je suis un passionné d’entertainment, et particulièrement de parcs à thèmes, et le Disneyland original est clairement le meilleur d’entre eux. Le plus immersif, le plus riche, le plus beau, le plus intimiste. En remontant Main Street en direction du château, modeste mais charmant, je réalise vraiment l’endroit dans lequel je me trouve : tout est si rétro, respirant les années 50, quand a été conçu et construit le parc, et pourtant si neuf, un véritable voyage dans le temps. Seul rappel du présent et des années qui se sont écoulées : le médaillon « 60 » qui trône fièrement sur le château.

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Passée l’émotion on passe aux choses sérieuses avec notre première attraction : Matterhorn Bobsleds, une montagne russe en acier qui n’est ni plus ni moins que la première du genre. Pas de file d’attente à cette heure-ci, on embarque directement pour un voyage un peu brusque –mais très fun- à travers cette montagne enneigée, avec de belles vues sur le parc et quelques nouveautés à découvrir à l’intérieur.

On enchaîne avec une autre montagne, mythique elle aussi : Space Mountain ! Ici non plus, pas d’attente pour embarquer dans ce voyage à l’ambiance rétro-futuriste, très différent de la version parisienne, mais tout aussi immersif avec de nombreux effets et la musique embarquée. On reste dans l’ambiance « spatiale » en enchaînant avec Star Tours, The Adventures Continue. Il s’agit de la 2e version de la célèbre attraction dédiée à Star Wars, avec voyages aléatoires et image HD3D, on adore !

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On retourne ensuite à Fantasyland pour faire Alice In Wonderland, un dark-ride traditionnel exclusif à ce parc, très sympa avec ses deux niveaux et des updates « high-tech » toutes récentes. Et alors il est 8h, le parc ouvre. Pas une minutes à perdre : direction Critter Country et notre attraction préférée : Splash Mountain ! Encore une fois on embarque sans aucune attente dans cet incroyable flume-ride ultra-immersif de près de 10 minutes, qui se conclue par une immense chute et beaucoup d’éclaboussures, un must !

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Comme on est juste à côté on continue avec Haunted Mansion. Même si j’aime mieux la version de Floride, j’y retrouve des effets que j’aime beaucoup et qui manquent à la version française, comme les fantômes duellistes. C’est aussi l’occasion de découvrir le nouvel habitant du manoir : le hatbox ghost, un superbe animatronic.

A quelques pas de là se trouve un autre grand classique : Pirates of the Caribbean. Ouvert en 1967 c’est la première version de l’attraction, et la dernière attraction supervisée par Walt Disney. Curieusement, c’est également la meilleure version. Très longue et immersive, on y découvre un show totalement fonctionnel et flambant neuf : animatronics, audio, lumières, effets spéciaux… On ne sait plus où donner de la tête, c’est une aventure incroyable, ponctuée par les apparitions du capitaine Jack Sparrow !

C’est la transition parfaite vers Adventureland où nous attend l’une des attractions les plus incroyables que j’ai faite : Indiana Jones Adventure. On retire un fast-pass (pour la refaire plus tard) et on se lance dans la file. Un petit quart d’heure plus tard on monte à bord de notre jeep et c’est parti pour une aventure incroyable, immersive, mouvementée et pleine de surprises. Ce que j’aime particulièrement : pas d’écran, pas de 3D, seulement des effets bien réels !

Après toutes ces aventures nous voilà de retour face au château qui brille de mille feux sous le soleil de la Californie. On en profite pour faire un petit tour par Fantasy Faire, une petite place moyenâgeuse qui évoque les contes de fées, et en parlant de fée on rencontre Tinker Bell à quelques pas de là. J’aime beaucoup les rencontres avec les personnages dans les parcs Américains : plus qualitatives et interactives, même avec les adultes.

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Il est maintenant 10h et, tout au fond de Fantasyland, Mickey’s Toon Town vient d’ouvrir. C’est un endroit que j’aime beaucoup : on se croirait au beau milieu de Qui Veut la Peau de Roger Rabbit, ou des BD du Journal de Mickey. Au milieu des bâtiments loufoques, on peut visiter les maisons de Mickey et de ses amis, et faire un tour de Roger Rabbit Car Toon Spin : un dark-ride traditionnel et très amusant qui rend hommage à un film culte, mais pourtant souvent oublié.

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Vient l’heure de notre Fast-Pass à Indiana Jones Adventure, alors on traverse Fantasyland et on passe par Frontierland pour retirer un nouveau Fast-Pass à Big Thunder Mountain. Et on embarque pour une nouvelle aventure en jeep, tout aussi palpitante. On s’accorde alors une pause déjeuner au Hungry Bear Restaurant, où l’on profite d’un bon gros hamburger au soleil, au bord des Rivers Of Americas où passent bateaux et canoës. Le cadre est paisible et incroyablement immersif, difficile de croire que l’on est encore dans l’agglomération de Los Angeles !

On lève le camp à l’heure de notre fast-pass à Big Thunder Mountain (non sans reprendre un fast-pass à Splash Mountain pour plus tard.) La petitesse de la montagne est toujours surprenante lorsque l’on a l’habitude de celles de Paris ou de Floride, mais l’attraction est tout aussi fun et on reconnaît maintenant bien les hoodoos de Bryce Canyon qui ont inspiré le décor.

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Retour ensuite à Fantasyland pour visiter le château. En effet, bien qu’il soit assez petit, on peut tout de même y monter et découvrir un diorama racontant l’histoire de La Belle au Bois Dormant. On continue avec It’s A Small World. Cette version est mythique car elle n’a pas été construite ici mais à l’exposition universelle de New-York en 1964, avant de déménager à Disneyland. C’est donc une véritable pièce de musée que l’on parcourt en bateau pendant 15 minutes (!) mais tout semble flambant neuf : audio, éclairage, effets, et des poupées absolument partout, certaines à l’effigie des personnages Disney.

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On profite ensuite d’un petit temps mort avant notre prochain rendez-vous pour aller se promener sur Town Square où l’on croise de nombreux personnages. Les rencontres sont soigneusement encadrées et les visiteurs se respectent en formant des files d’attente, c’est très agréable. C’est aussi l’occasion de repasser calmement par Main Street, qui est radicalement différente de celles de Floride ou Paris : plus petite, plus intime, plus authentique.

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Et vient l’heure de retourner à Fantasyland pour assister au spectacle Mickey and the Magical Map, la première vraie nouveauté pour moi ! J’y ai retrouvé tout ce que j’attends d’un bon show Disney : des personnages en chair et en os comme Mickey, Stitch, mais aussi Raiponce ou Pocahontas, une mise en scène soignée, une belle signature musicale, des danseurs talentueux, et des chanteurs live.

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Le spectacle s’achève à l’heure de notre fast-pass à Splash Mountain, on traverse donc à nouveau le parc, mais c’est pour la bonne cause : 10 minutes rafraichissantes dans une ambiance country, alors que le soleil tape. On adore tellement qu’en sortant on reprend un fast-pass pour cette même attraction ! On enchaîne cette fois-ci juste en face avec une attraction bien plus discrète, mais qui reste l’une de mes favorites : Davy Crockett’s Explorer Canoes. Rien d’incroyable ou de spectaculaire ici : on attrape une pagaie et on monte dans un grand canoë pour une balade sportive le long des Rivers Of America. C’est immersif, interactif, authentique et même drôle grâce aux commentaires cyniques des Cast-Members. On passe un super moment en plein milieu des décors grandioses de Frontierland, incontournable !

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On retrouve vite la terre ferme et avec la chaleur un rafraichissement serait le bienvenu. On a l’embarras du choix, mais la question ne se pose pas, ça sera un pineapple float : de la glace à l’ananas dans du jus d’ananas frais. C’est en dégustant cette merveille que l’on se dirige vers Town Square où va commencer la Mickey’s Soundsational Parade.

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Même si elle a 4 ans, pour moi c’est une nouveauté car j’étais venu en période de Noël. J’ai découvert une parade formidable, qui met une ambiance d’enfer avec sa musique qui fait danser et qui s’adapte à chaque unité : Mickey, Ariel, Raiponce, Les 3 Caballeros et bien d’autres ! Les chars s’enchaînent, simples mais colorés et animés, avec de nombreux danseurs et personnages déjantés, l’une des parades les plus dynamiques que j’ai vue !

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 A la fin on aimerait carrément en voir une deuxième comme ça… et ça tombe bien puisqu’une autre parade va commencer dans 30 minutes à Disney California Adventure, juste en face. On change donc de parc et on tombe sur Oswald, l’un des tous premiers personnages de Walt Disney, ancêtre de Mickey. On ne résiste pas à faire une petite photo.

Puis on se dirige vers Hollywoodland où va commencer la parade. Ici, c’est la Pixar Play Parade, et actualité oblige, elle est précédée d’une pré-parade avec les émotions de Vice-Versa, plus vraies que nature !

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Puis arrivent les monstres, les jouets, les insectes, les poissons et les indestructibles accompagnés de danseurs et acrobates qui mettent eux aussi une super ambiance dans le parc avec une parade tout aussi fun et dynamique. En plus celle-là aussi est totalement nouvelle pour moi.

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On n’avait pas prévu de faire ce parc aujourd’hui, mais tant qu’on est là on ne résiste pas à faire un tour de Monsters Inc, Bob & Sully to the rescue et Little Mermaid : Ariel’s Undersea Adventure, deux dark-rides nouvelle génération basés sur des films que j’adore. Mais j’y reviendrai dans la prochaine partie du trip-report, car arrive l’heure de notre fast-pass à Splash Mountain, et donc de retourner à Disneyland.

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On embarque une troisième fois dans une buche à la recherche de notre « laughin’ place », dont on sortira particulièrement trempé (selon la corpulence et répartition des passagers, on est plus ou moins mouillé dans ce type d’attraction, là c’était la douche.) Comme il n’y a pas d’attente, on enchaîne avec The Many Adventures of Winnie The Pooh juste en face, sans surprises mais toujours aussi sympathique. Vous remarquerez d’ailleurs que, de Alice à Little Mermaid, ce resort regorge de dark-rides traditionnels !

On a encore un peu de temps pour une aventure et on opte pour Jungle Cruise, l’une des attractions d’origine, ouverte en 1955, et l’une de mes préférées. En plus d’être incroyablement immersive (on se sent réellement au cœur de la jungle), c’est aussi une attraction très drôle grâce aux blagues (souvent absurdes) des skippers.

Le retour à la civilisation est brutal : à l’ombre du château, Central Plaza grouille de monde, et les cast-members installent cordes, rubans et signalétiques en vue des spectacles nocturnes. On traverse néanmoins facilement pour aller dîner à Tomorrowland : burgers et frites en terrasse dans la douceur de la soirée, avec groupes de rocks locaux. Puis direction Main Street pour le moment tant attendu… Mais avant, encore faut-il trouver une place, et ce n’est pas gagné. On pensait avoir de la marge en venant avec une heure d’avance, en fait, pas vraiment… On trouvera de justesse une bonne place derrière des enfants, mais on sait qu’il faudra être plus prévoyant les prochains soirs.

Ce que l’on attend avec impatience, comme des dizaines de milliers de personnes, c’est Disney Paint The Night, la toute nouvelle parade nocturne high-tech de Disneyland. Cela faisait presque 20 ans que le parc n’en avait pas présenté, et la dernière nouveauté du genre date de 2002 à Tokyo, c’est dire si c’est un événement. Pour ma part, les parades nocturnes, c’est ce que je préfère chez Disney, ce qui m’émerveille le plus et me renvoie réellement en enfance. Et depuis la fin de Fantillusion à Paris, ça me manque terriblement, voilà pourquoi je l’attendais avec tant d’impatience !

Il fait toujours chaud la nuit en Californie, mais lorsque l’introduction musicale de Paint The Night résonne, j’en ai des frissons : elle reprend les premières notes de la musique de la Main Street Electrical Parade, avant de s’amplifier et de faire vibrer toute la rue sous les applaudissements ininterrompus des visiteurs ! Puis les lumières s’éteignent et la musique répand une atmosphère euphorisante, alors qu’arrive la première unité.

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Des fées illuminées des pieds à la tête effectuent une chorégraphie dynamique et exigeante, tandis que Tinker Bell virevolte dans les airs et que des millions de LED multicolores scintillent et forment le logo de la parade sur un immense « drum ». Je suis littéralement bouche bée, je retrouve l’émerveillement de mes premières visites dans les parcs, quand l’expérience dépasse les attentes.

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J’ai trouvé Paint The Night absolument grandiose : les chars sont superbes et intègrent les nouvelles technologies sans dénaturer la magie d’une parade nocturne : des milliers de petites ampoules qui scintillent. Les costumes sont encore plus beaux : les performers sont illuminés des pieds à la tête, de centaines de LED, et les chorégraphies sont impressionnantes. Le tout est époustouflant et répand une ambiance de folie dans le parc : tout le monde chante, danse, applaudit, crie, c’est énorme !

Lorsque les lumières se rallument, on n’en revient toujours pas, mais pas le temps de reprendre nos esprits que commence le spectacle suivant : Disneyland Forever. Soudainement des dizaines de traceurs illuminent le ciel de Disneyland et forment un gigantesque dôme de lumière au-dessus du parc. Puis ce sont toutes les maisons de Main Street qui prennent vie grâce à un ingénieux système de projections mapping et enfin le ciel s’embrase dans un spectaculaire feu d’artifice, c’est grandiose !

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Encore une fois, on est complètement émerveillés : pendant 15 minutes les tableaux s’enchaînent rendant hommage au parc, à Walt Disney, et bien sûr aux films et personnages, à grand renfort d’effets spéciaux. Ainsi, quand résonne la musique de La Petite Sirène, d’immenses algues « poussent » sur les toits, et quand Elsa chante Let It Go, il se met à neiger ! Le tout s’achève par un bouquet final époustouflant et cette phrase « Just think : all of this is yours. Forever. » qui fait vibrer à la fois le corps et l’esprit.

On ne sait plus quoi dire, surtout que… Un troisième spectacle nous attend, que je connais bien et que j’ai hâte de revoir : Fantasmic! Une armée de cast-members organise les flux et on rejoint Frontierland sans trop de soucis. L’accès au spectacle se fait grâce à un fast-pass que l’on a récupéré dans l’après-midi, ainsi pas de soucis pour être bien placé.

Et alors, les Rivers of America prennent vie avec fontaines, écrans d’eau, barges illuminées, pyrotechnie, personnages et cascades spectaculaires… jusqu’à un inoubliable combat final entre Mickey et un dragon plus vrai que nature. Le tout au son d’une musique symphonique forte, probablement l’une des plus belles jamais composées pour un parc à thème.

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Cela pourrait conclure la journée… Si ce n’était pas l’heure du second passage de Paint The Night, que l’on ne résiste pas à admirer une seconde fois à Fantasyland. Il nous reste alors le temps de faire une dernière attraction, ça sera Finding Nemo Submarine Voyage. Une attraction inédite à bord d’un véritable sous-marin où les personnages de Finding Nemo prennent vie aux côtés des vrais poissons.

Il est minuit, Disneyland est fermé et il est l’heure de quitter le parc. En laissant derrière nous le château scintillant sous les traceurs, on ne peut s’empêcher de se sentir un peu mélancoliques… mais aussi épuisés par 17 heures de parcs et plus de 40 000 pas. Et dans moins de 8 heures c'est reparti, alors il est vraiment temps d’aller dormir !

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 Continuez vers la Partie 11 : Disneyland Resort (J2) en cliquant ici !

7 février 2016

[Test Blu-Ray 3D] Le Roi Lion

Le Roi Lion est le premier film d'animation traditionnelle 2D que Disney a  converti en 3D-relief, avant La Belle et la Bête et La Petite Sirène. Une idée surprenante mais qui m'avait convaincu au cinéma à sa sortie en 2011, et j'ai adoré le redécouvrir en Blu-ray 3D !

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Le film

Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter Le Roi Lion : sorti en 1994 le film est couronne le second âge d'or des studios Disney, dans la lignée de La Petite Sirène, La Belle et la Bête et Aladdin. Le public ne s'y est pas trompé et en a fait pendant longtemps le plus gros succès de tous les temps pour un film d'animation (titre appartenant dorénavant à La Reine Des Neiges.) Avec une histoire universelle, des personnages inoubliables, des émotions fortes et une bande originale incontournable, Le Roi Lion a littéralement marqué toute une génération, et même plus ! Il a même inspiré l'une des plus grandes comédies musicales de Broadway, jouée chaque soir depuis près de 20 ans, sans compter les tournées et adaptations à travers le monde. C'est clairement l'un des plus beaux films des studios Disney, l'un de ceux qui a rythmé mon enfance, et encore à ce jour l'un de mes préférés.

Qualité de l'image

Cette section devient presque banale lors des test de Blu-Ray Disney, car le studio apporte un soin remarquable à la conservation et rénovation de son patrimoine. C'est d'autant plus flagrant sur un film comme Le Roi Lion, dont l'animation, les personnages et les paysages sont absolument superbes. La haute définition nous permet de redécouvrir cet univers comme jamais et d'en apprécier les moindres détails, et surtout les nombreuses couleurs, car elles sont absolument superbes et ne souffrent pas du passage en 3D.

Ce qu'apporte la 3D

La 3D apporte d'abord encore plus de grandeur aux paysages du Roi Lion, qu'il s'agisse de la savanne, du rocher des lions, de la jungle ou encore du canyon, on ressent une sensation d'immensité et d'infini qui n'existe pas en 2D. Cela permet de donner beaucoup de relief et de présence aux personnages, dont on aurait envie de caresser le museau lorsqu'il semble sortir de l'écran. Cette sensation de profondeur et de relief rend certains passages encore plus spectaculaire, comme l'ouverture sur Circle of life, ou encore plus framatiques, comme le combat entre Simba et Scar, un sacré spectacle ! Pas forcément indispensable, mais très douce et agréable, la 3D est sans doute la meilleure façon de redécouvrir Le Roi Lion, et personnellement je ne pourrais plus m'en passer tant c'est réussi !

Les suppléments

En plus du film en version 3D et en version 2D, on retrouve les traditionnels commentaires audio et scènes coupées, la chanson Le rapport du matin qui a disparu du film, et un bêtisier complétement inutile. Mais le plus intéressant, ce sont les deux documentaires sur les coulisses du film. Dans Pride of the Lion King les artistes et dirigeants reviennent sur leurs souvenirs de la production du film à Burbank, mais aussi de la musicale à Broadway, tandis que dans The Lion King : A Memoir, les artistes et créatifs reviennent sur la création du film, l'histoire, les personnages, l'animation, le voyage d'études... Le tout est instructif et agréable à regarder, avec beaucoup d'images en HD, mais je me demande tout de même si l'on n'a pas perdu plus que des jeux et des clips musicaux par rapport à la superbe édition DVD de 2004.

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Malgré un contenu... synthétique et un boîtier plastique classique, Le Roi Lion est évidemment un Blu-Ray indispensable, idéalement en 3D, pour revivre encore et encore cette expérience exceptionnelle : l'un des films les plus emblématiques des studios Disney, dans une qualité optimale !

1 février 2016

Coup de cœur ciné : Zootopie !

Raiponce, La Reine Des Neiges, Les Mondes de Ralph, Les Nouveaux Héros... Depuis 2009 et la sortie de Volt, Star Malgré Lui, Les Walt Disney Animation Studios signent un véritable sans faute et entrent dans un nouvel âge d'or, enchaînant les succès critiques et commerciaux. Alors forcément, chaque nouveau venu devient un événement, surtout lorsqu'il est aussi prometteur que Zootopie. Signé par Byron Howard (le réalisateur de Raiponce) et Rich Moore (le réalisateur des Mondes de Ralph), Zootopie est une comédie animée dans un tout nouvel univers peuplé uniquement d'animaux anthropomorphes, et une enquête contre la montre qui rassemble un improbable duo : Judy Hopps, une lapine lieutenant de police, et Nick Wilde, un renard cynique et mesquin. Le décor est posé, tout ce qu'il manquait c'est un teaser pour faire monter l'impatience. Il est arrivé au cinéma en décembre dernier, et il était juste hilarant !

La semaine dernière, après avoir participé sans trop de conviction à un concours sur internet, je reçois deux invitations pour la soirée Welcome To Zootopie, organisée par Disney France. Au programme : avant-première avec l'équipe du film suivie d'une soirée privée au pavilon Champs Elysées. Alors ce jeudi 28 janvier 2016 direction Paris pour retrouver Marianne, et le Gaumont Marignan pour découvrir le film tant attendu trois semaines avant sa sortie ! C'est toujours plaisant de voir un film avec un peu d'avance, surtout quand on a droit à une présentation par des membres de l'équipe. Mais ce jeudi soir à Paris, on a été gâté : en plus des voix françaises (Claire Keim, Lubna Gourion, Isabelle Desplantes, Pascal Elbé, Fred Testot, Teddy Riner...) c'est Byron Howard et Rich Moore en personne qui sont revenus sur la création du film et l'importance de cette soirée. En effet, quelle surprise de découvrir qu'il s'agissait ni plus ni moins de l'avant-première mondiale du film ! Nous étions donc les premiers à découvrir le dernier né des studios Disney : près de deux heures d'aventures et de rebondissements, mais surtout de fous rires en compagnie de Judy et Nick !

Zootopie - Avant-première mondiale

Car Zootopie est un monde plein d'humour et de créativité. Les animaux s'habillent, parlent, travaillent, prennent les transports, font du shopping... Autant de situations propices à de nombreux gags et à un univers d'une incroyable richesse créative, bourré de détails. Certaines blagues amuseront les enfants, tandis que d'autres répliques feront rire les adultes, mais la plupart des scènes se révèleront hilarantes pour les petits et les grands. Le double niveau de lecture est savoureux et remarquable : dans la salle, composées essentiellement d'adultes, on ne comptait plus les francs éclats de rire. En prime les réalisateurs ne manquent pas de glisser des clins d'oeil à leurs collègues, glissant de nombreuses références aux précédentes productions des studios Disney, avec une bonne dose d'autodérision !

Mais au-delà de la comédie, Zootopie c'est aussi une enquête sérieuse, un véritable film policier. En ce sens l'histoire est vraiment bien ficelée, autour de mystères, de twists et de révélations inattendues qui rythment le film. Elle exploite de nombreux univers et décors foisonnant de détails, et on y rencontre beaucoup de seconds rôles, parfois attachants, parfois drôles, parfois menaçants... Le tout tient le spectateur en haleine du début à la fin du film, malgré sa durée un peu longue pour de l'animation.

Zootopie - Judy Hopps Zootopie - Nick Wilde

Mais les véritables stars, ce sont bien sûr Judy et Nick ! La première est une adorable lapine qui respire l'optimisme, la joie de vivre et la confiance en elle. Elle n'échappe pas aux désillusions, mais, un peu rigide et obstinée, elle tient le coup. En ce sens je me suis un peu reconnu en elle, et je l'ai adorée d'autant plus ! Elle est particulièrement mise à l'épreuve par Nick, un renard sournois, malin et cynique, mais qui trouve en Judy plus forte que lui ! Il dévoile peu à peu une certaine sympathie, et son duo avec Judy fait des étincelles et suscite les meilleures scènes du film ! Coup de chapeau à Laetitia Lefebvre et Alexis Victor, les talentueuses voix françaises, même si j'ai hâte de les redécouvrir en VO avec Ginnifer Goodwin et Jason Bateman.

Derrière la comédie et le polar, se cachent aussi beaucoup d'émotions et des messages forts. Ainsi plutôt que d'encourager à rêver, le film incite à essayer, tenter, se relever et ne jamais abandonner. Mais surtout, il diffuse l'air de rien des valeurs de tolérance, d'acceptation, d'ouverture d'esprit et d'ouverture à l'autre. Car derrière ces animaux drôles, caricaturaux et attachants, se dessine notre propre sociétés et ses vices, un peu comme dans une fable de La Fontaine. En ce sens, je l'ai trouvé absolument brillant, car très en phase avec son époque, et sans doute plus parlant, plus marquant et plus efficace qu'un concours de hashtags sur Twitter.

Le tout se termine par l'entraînante chanson Try Everything interprétée par Shakira, et un tonnerre d'applaudissement qui sera repris plusieurs fois tout au long de la chanson et lorsqu'apparaissent les noms des réalisateurs. Et, encore une fois, la salle était essentiellement composée d'adultes !

Zootopie - Try Everything

Mais pour nous la soirée ne s'arrête pas là ! Elle se poursuit à quelques dizaines de mètres, au pavillon Champs Elysées. On y retrouve les environnements du film dans une ambiance sauvage et clubbing à la fois, rythmée par un DJ, mais aussi des danseurs grimés en animaux, des cracheurs de feu, et bien sûr Try Everything ! On pouvait y imprimer nos photos en les envoyant sur Twitter (ce qui a dû inonder le réseau de photos de Judy et Nick !) ou profiter des différentes animations et des buffets. Et là, Disney a mis les petits plats dans les grands avec d'excellents snacks cuisinés sur place (wraps, paninis, bagels), champagne, cocktails exotiques et desserts en tous genres, tout en restant dans l'ambiance du film.

Welcome To Zootopie ! Welcome To Zootopie, la soirée

Cerise sur le gâteau : on y a même croisé les réalisateurs, et j'ai pu échanger quelques mots avec Byron Howard, le réalisateur de Volt, Raiponce et Zootopie, avant qu'il ne signe mon Blu-ray !

Raiponce Blu-Ray Avec Byron Howard

Bref on a passé un moment absolument inoubliable ! Et pour ça j'ai envie de remercier Disney France, car nous n'avons pas été invité par connaissance ou position, mais par tirage au sort, après un jeu, comme une grosse moitié des participants. Une excellente initiative qui permet aux gens "normaux", mais surtout aux passionnés, à ceux qui s'intéressent et qui aiment vraiment ces productions, de participer à des événements prestigieux autour des productions qu'ils aiment, et de rencontrer leurs idoles. Merci !

Mais le plus important, c'est le film : Zootopie sort au cinéma le 17 février 2016 et je ne pourrais que trop vous le recommander. C'est une comédie hilarante, bien plus mature qu'elle n'en a l'air, avec des personnages vraiment attachants, et un message fort et actuel.

27 janvier 2016

[tradition] Mes films en 2015

Cela ne fait que quelques jours que j'ai finalement vu mon dernier film sorti en 2015, et entre les Golden Globes et les Oscars, voici venue l'heure de mon petit classement perso. Il est sans doute nettement moins attendu, mais c'est un exercice que j'affectionne, pour me replonger dans les films que j'ai aimé, et pour partager ces coups de coeur une nouvelle fois. Exercice pas si simple cette année, car s'il y a beaucoup de films que j'ai adorés (j'en avais initialement listé 18), j'ai finalement eu peu de véritables coups de coeur...

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Into The Woods

Et je commence par un film musical avec Into The Woods ! Pas vraiment une surprise puisque j'adore ce genre, d'autant plus que Into The Woods est basé sur une musicale de Broadway, elle-même basée sur les contes de fées, un univers qui me tient très à coeur. Ainsi derrière la caméra de Rob Marshall se croisent princes, princesses, sorcières et villageois tout droit sortis des contes de notre enfance : Cendrillon, Raiponce, Jack et le haricot magique... On les retrouve sous les traits (et surtout les voix !) de Meryl StreepJohnny DeppAnna Kendrick ou encore Emily Blunt ! Si les trois premiers ont déjà fait leurs preuves dans des musicales, pour Emily Blunt c'est une première, et aux côtés de James Corden, elle est brillante, belle, drôle et juste, à l'image du film ! Seul bémol, et raison pour laquelle je ne le classe pas plus haut, avec des chansons parfois très longues et "chantées/parlées", ainsi qu'une double intrigue qui scinde le film en deux, il manque cruellement de rythme. Un défaut lié à l'origine théâtrale de l'oeuvre, certes, mais la transition vers l'écran en souffre un peu trop...

9

Hunger Games - La Révolte Partie 2

Fallait-il couper Hunger Games : La Révolte en deux films ? J'étais très dubitatif au départ, avant d'être totalement convaincu par la partie 1 qui se focalisait sur les enjeux géopolitiques, les personnages et leurs émotions, parvenant ainsi à rester intense et dynamique malgré l'absence d'arène et de combats. Finalement la 2e partie nuance mon jugement : on y retrouve toute l'action qui manquait à la première avec des scènes spectaculaires et fortes, mais aussi malheureusement un côté un peu décousu, comme si le réalisateur s'était contenté d'un "best-of" des meilleures scènes du livre. De plus, de nombreux personnages charismatiques comme Haymitch ou Caesar Flickerman s'effacent, tandis que les nouveaux comme Coin ou Boggs manquent de présence. Pour autant cette 2e partie reste le final fort et intense qu'une saga, peut-être pas aussi mémorable qu'un Harry Potter, mais qui aura marqué une génération qui grandit dans un monde en guerre, et dans une guerre ultra médiatisée.

8

Star Wars - Episode VII

Jamais je n'aurais pensé classer un film Star Wars dans mon top 10, encore moins devant un film musical et un épisode d'une saga que j'aime davantage ! Pourtant, bien que peu familier avec cette saga, j'ai vraiment adoré ce Réveil de la Force. Le film réussit brillamment le difficile équilibre entre suite et reboot, introduisant la saga à un nouveau public, tout en ravissant les fans avec le casting d'origine et d'innombrables références et clins d'oeil. Il est, de plus, porté par un duo d'inconnus qui donnent vie à de nouveaux personnages aussi charismatiques qu'attachant, avec qui on prend plaisir à (re)découvrir cet univers mythique, de révélations en rebondissements jusqu'à une fin mémorable !

7

Seul Sur Mars

On reste dans l'espace, mais sur une seule planète avec Seul Sur Mars, une fresque épique mêlant thriller sous haute tension et science-fiction ultra-réaliste, un style qui me plaît davantage que Star Wars. Le visuel est incroyable, que l'on soit sur Mars, dans l'espace, ou à bord du vaisseau, toujours sublimé par une 3D agréable et spectaculaire qui restitue les volumes en intérieur, ou amplifie l'immensité des espaces en extérieur. J'ai adoré retrouver Matt Damon dans ce type de rôle : seul dans la majorité de ses scènes, il crédibilise le film par son ingéniosité, son sérieux et sa gravité, mais reste néanmoins sympathique, drôle et attachant, jusqu'à un intense dénouement. Du côté des seconds rôles, c'est Jessica Chastain que j'ai adorée, aussi charmante que charismatique.

6

Joy

Je l'ai vu récemment et n'ai donc pas eu l'occasion de revenir en détail dessus, mais Joy est un grand coup de coeur de cette année. Ce n'est ni une aventure épique, ni une grande saga, et pourtant j'ai vibré avec Jennifer Lawrence du début à la fin. Je trouve l'actrice bien meilleure dans un rôle de composition comme celui de Joy, que dans un personnage trop "prédéfini" comme dans Hunger Games. Elle transmet ainsi énormément d'émotions tout au long du film, de ses échecs et de ses réussites, et tout en donnant la réplique à Robert De NiroBradley CooperEdgar Ramirez ou encore Isabella Rossellini, qui se révèleront tantôt hilarants, tantôt irritants, mais toujours excellents. A l'inverse d'un énième duo Lawrence/Cooper, Joy illustre brillamment la vie d'une femme, d'une mère, d'une entrepreneuse, d'une battante, évoquant tant son ambition et ses victoires, que ses doutes et ses errances, très fort en émotions, sans jamais être larmoyant.

5

Jurassic World

Jurassic World est un film que j'attendais avec impatience depuis que j'ai redécouvert la saga en 2013, en devenant totalement fan. S'il déçoit en ne choisissant pas clairement entre reboot et suite, et en n'atteignant clairement pas la qualité du premier film, il reste néanmoins un film catastrophe vraiment réussi. Le visuel, d'abord, est absolument irréprochable avec les images incroyables du parc ouvert aux visiteurs, des superbes paysages de l'Isla Nublar, et des dinosaures plus vrais que nature, le tout superbe en 3D. C'est d'ailleurs essentiellement pour ça, et pour la superbe bande originale, que je le classe 5e ! Côté casting je n'ai jamais été fan de Chris Pratt et ça ne change pas, mais Bryce Dallas Howard a été une vraie révélation : belle, charismatique et surprenante dans un film presque exclusivement masculin. Et si l'histoire reste globalement prévisible, il n'en est pas moins savoureux de retrouver ces mythiques dinosaures très en forme !

4

A La Poursuite de Demain

Autre film que j'attendais depuis longtemps : Tomorrowland (A La Poursuite De Demain) ! Et pourtant, difficile d'en comprendre quelque chose jusqu'au dernier moment, tant le secret aura été bien gardé. Mais avec Brad Bird à la réalisation, Georges Clooney au casting, une histoire des plus intrigantes liée aux parcs Disney, et des premières images absolument incroyables, difficile de ne pas être impatient ! Boudé par le public, le film aura néanmoins été à la hauteur de mes espérances : une science-fiction optimiste mais pas niaise dans un univers inédit et fascinant, bourré de références à la filmographie de Brad Bird, ainsi qu'à l'oeuvre et la vision de Walt Disney. Si Georges Clooney est parfait dans son rôle d'inventeur désabusé donnant la réplique à une Britt Robertson pétillante, c'est Raffey Cassidy qui crève l'écran dans un rôle de pré-ado insolente et tenace, qui tient tête aux adultes, dans la lignée de Hit Girl. Le tout fait de Tomorrowland un film visuellement époustouflant et agréablement rafraîchissant, dont je ne peux que regretter l'échec commercial.

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Les Nouveaux Héros

Avec Les Nouveaux Héros, Walt Disney Animation continue un sans faute qui a commencé avec Volt en 2009. Pourtant, un peu comme avec Les Mondes De Ralph, le film ne me tentait pas vraiment : après les merveilles que sont Raiponce et La Reine Des Neiges, j'avais plutôt envie de voir le studio continuer avec des contes traditionnels (mais patience...) plutôt que changer de voie et adapter un comic Marvel méconnu. Pourtant la magie opère : l'univers complètement fantasmé de San Fransokyo est fascinant, et les personnages attachants avec leurs personnalités un peu caricaturales, surtout Baymax dont le fist-bump deviendra culte ! Côté technique l'animation est de plus en plus belle, le character design est soigné et la 3D douce est immersive. Avec un humour plutôt adulte et une chanson thème de Fall Out Boy le tout se révèle très séduisant, et pour moi c'est même un gros coup de coeur, totalement inattendu !

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Kingsman

Kingsman est également un grand coup de coeur, mais beaucoup moins inattendu, il faut dire qu'avec Matthew Vaughn à la réalisation, Colin Firth dans un rôle d'agent secret British un peu snob, et une bande-annonce qui décoiffe, j'en attendais beaucoup. Et je n'ai pas été déçu ! Le film se caractérise par d'incroyables scènes d'action, un humour irrésistible et provocateur, et de nombreux rebondissements. Colin Firth excelle autant qu'il surprend dans un rôle qui ne lui ressemble pas, aux côtés de "tout le gratin du show-biz" : Samuel L Jackson, Mark Strong, Michael Caine, Sofia Boutella, Mark Hamill... Mais ceux qui crèvent l'écran, c'est Sophie Cookson et Taron Egerton, deux inconnus qui sont passés, en l'espace d'un film, dans mes acteurs préférés ! Un incontournable de 2015, assurément, dont j'ai hâte de voir la suite, déjà annoncée !

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Vice-Versa

Et mon film préféré de 2015, mon coup de coeur absolu, est Vice-Versa ! Pas beaucoup d'hésitation pour choisir, car l'animation reste mon genre préféré quand elle est pleine d'imagination, de créativité, de personnages attachants, d'humour à double niveau de lecture, d'intelligence et d'émotion. Et Vice-Versa, c'est tout ça à la fois ! Sorti de l'imagination de Pete Docter, à qui l'on doit mon Pixar préféré : Monstres & Cie, le film est une extraordinaire mise en image de la conscience, vulgarisant de nombreux concepts psychiques comme les émotions, les humeurs, les décisions, la mémoire, mais aussi les rêves, les fantasmes, l'imagination, le subconscient, l'oubli... Tout en reposant sur l'histoire solide d'une fillette qui grandit et de la façon dont ses émotions, personnifiées, gèrent -plus ou moins- la situation. Vice-Versa est ce que Pixar sait faire de mieux : un film techniquement irréprochable, qui ne ressemble à aucun autre, et qui s'adresse tant aux enfants qu'aux adultes. Ainsi chacun y trouvera son compte, passera un agréable moment, et pourrait même en apprendre davantage sur lui ou sur les autres. En ce sens Vice-Versa est non seulement un film brillant pour tous, mais aussi un film qui fait grandir. C'est assurément celui que j'ai préféré en 2015 !

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