Commencez par l'introduction en cliquant ici !
Après quelques semaines de pause reprenons le trip-report du road-trip de 2015 à travers l’Ouest Américain. Depuis Las Vegas nous avons déjà parcouru 4 états et de nombreux parcs nationaux, et même si nous avons atteint notre étape finale il nous reste de nombreuses aventures à vous conter, à Disneyland Resort !
Le samedi 20 juin est le premier des 5 jours que nous passons au premier resort Disney, où se trouve le tout premier parc à thème du Monde ! Et il ne nous en faudra pas moins pour profiter des deux parcs, de leurs innombrables attractions et spectacles, ainsi que de la Diamond Celebration qui marque les 60 ans de ce complexe mythique !
Il est… 5h30 quand le réveil sonne et même si c’est dur, la perspective d’une journée extraordinaire donne des ailes. Après une douche et un rapide petit-déjeuner, on parcourt à pieds le petit kilomètre qui nous sépare de l’entrée des parcs. On remonte donc Harbor Boulevard à l’ombre de la Tower Of Terror (et oui, ici les parcs sont en pleine ville !) alors qu’il fait déjà chaud. A 6h40 on passe sous l’arche d’entrée, et le monde réel s’estompe derrière un mur de buissons et la musique de l’esplanade.
On patiente ensuite aux côtés de nombreux « early birds » qui, comme nous, attendent l’ouverture du parc. Normalement c’est à 8h, mais nos billets nous donnent droit à un accès « Magic Morning » à 7h, et comme on n’est vraiment pas sûr d’avoir l’énergie pour se lever aussi tôt les prochains jours, on a choisi ce matin.
L’heure approche, les Cast-Members lancent le décompte : 10, 9 (…) 3, 2, 1… Welcome to Disneyland ! On nous remet nos billets d’entrée pour 5 jours, on nous prend en photo et enfin nous voilà dans ce parc mythique, inauguré il y a 60 ans par Walt Disney lui-même, un temple du divertissement, mais aussi un véritable monument historique !
Même si c’est ma 2e visite, je suis à nouveau submergé par la joie et l’émotion. Je suis un passionné d’entertainment, et particulièrement de parcs à thèmes, et le Disneyland original est clairement le meilleur d’entre eux. Le plus immersif, le plus riche, le plus beau, le plus intimiste. En remontant Main Street en direction du château, modeste mais charmant, je réalise vraiment l’endroit dans lequel je me trouve : tout est si rétro, respirant les années 50, quand a été conçu et construit le parc, et pourtant si neuf, un véritable voyage dans le temps. Seul rappel du présent et des années qui se sont écoulées : le médaillon « 60 » qui trône fièrement sur le château.
Passée l’émotion on passe aux choses sérieuses avec notre première attraction : Matterhorn Bobsleds, une montagne russe en acier qui n’est ni plus ni moins que la première du genre. Pas de file d’attente à cette heure-ci, on embarque directement pour un voyage un peu brusque –mais très fun- à travers cette montagne enneigée, avec de belles vues sur le parc et quelques nouveautés à découvrir à l’intérieur.
On enchaîne avec une autre montagne, mythique elle aussi : Space Mountain ! Ici non plus, pas d’attente pour embarquer dans ce voyage à l’ambiance rétro-futuriste, très différent de la version parisienne, mais tout aussi immersif avec de nombreux effets et la musique embarquée. On reste dans l’ambiance « spatiale » en enchaînant avec Star Tours, The Adventures Continue. Il s’agit de la 2e version de la célèbre attraction dédiée à Star Wars, avec voyages aléatoires et image HD3D, on adore !
On retourne ensuite à Fantasyland pour faire Alice In Wonderland, un dark-ride traditionnel exclusif à ce parc, très sympa avec ses deux niveaux et des updates « high-tech » toutes récentes. Et alors il est 8h, le parc ouvre. Pas une minutes à perdre : direction Critter Country et notre attraction préférée : Splash Mountain ! Encore une fois on embarque sans aucune attente dans cet incroyable flume-ride ultra-immersif de près de 10 minutes, qui se conclue par une immense chute et beaucoup d’éclaboussures, un must !
Comme on est juste à côté on continue avec Haunted Mansion. Même si j’aime mieux la version de Floride, j’y retrouve des effets que j’aime beaucoup et qui manquent à la version française, comme les fantômes duellistes. C’est aussi l’occasion de découvrir le nouvel habitant du manoir : le hatbox ghost, un superbe animatronic.
A quelques pas de là se trouve un autre grand classique : Pirates of the Caribbean. Ouvert en 1967 c’est la première version de l’attraction, et la dernière attraction supervisée par Walt Disney. Curieusement, c’est également la meilleure version. Très longue et immersive, on y découvre un show totalement fonctionnel et flambant neuf : animatronics, audio, lumières, effets spéciaux… On ne sait plus où donner de la tête, c’est une aventure incroyable, ponctuée par les apparitions du capitaine Jack Sparrow !
C’est la transition parfaite vers Adventureland où nous attend l’une des attractions les plus incroyables que j’ai faite : Indiana Jones Adventure. On retire un fast-pass (pour la refaire plus tard) et on se lance dans la file. Un petit quart d’heure plus tard on monte à bord de notre jeep et c’est parti pour une aventure incroyable, immersive, mouvementée et pleine de surprises. Ce que j’aime particulièrement : pas d’écran, pas de 3D, seulement des effets bien réels !
Après toutes ces aventures nous voilà de retour face au château qui brille de mille feux sous le soleil de la Californie. On en profite pour faire un petit tour par Fantasy Faire, une petite place moyenâgeuse qui évoque les contes de fées, et en parlant de fée on rencontre Tinker Bell à quelques pas de là. J’aime beaucoup les rencontres avec les personnages dans les parcs Américains : plus qualitatives et interactives, même avec les adultes.
Il est maintenant 10h et, tout au fond de Fantasyland, Mickey’s Toon Town vient d’ouvrir. C’est un endroit que j’aime beaucoup : on se croirait au beau milieu de Qui Veut la Peau de Roger Rabbit, ou des BD du Journal de Mickey. Au milieu des bâtiments loufoques, on peut visiter les maisons de Mickey et de ses amis, et faire un tour de Roger Rabbit Car Toon Spin : un dark-ride traditionnel et très amusant qui rend hommage à un film culte, mais pourtant souvent oublié.
Vient l’heure de notre Fast-Pass à Indiana Jones Adventure, alors on traverse Fantasyland et on passe par Frontierland pour retirer un nouveau Fast-Pass à Big Thunder Mountain. Et on embarque pour une nouvelle aventure en jeep, tout aussi palpitante. On s’accorde alors une pause déjeuner au Hungry Bear Restaurant, où l’on profite d’un bon gros hamburger au soleil, au bord des Rivers Of Americas où passent bateaux et canoës. Le cadre est paisible et incroyablement immersif, difficile de croire que l’on est encore dans l’agglomération de Los Angeles !
On lève le camp à l’heure de notre fast-pass à Big Thunder Mountain (non sans reprendre un fast-pass à Splash Mountain pour plus tard.) La petitesse de la montagne est toujours surprenante lorsque l’on a l’habitude de celles de Paris ou de Floride, mais l’attraction est tout aussi fun et on reconnaît maintenant bien les hoodoos de Bryce Canyon qui ont inspiré le décor.
Retour ensuite à Fantasyland pour visiter le château. En effet, bien qu’il soit assez petit, on peut tout de même y monter et découvrir un diorama racontant l’histoire de La Belle au Bois Dormant. On continue avec It’s A Small World. Cette version est mythique car elle n’a pas été construite ici mais à l’exposition universelle de New-York en 1964, avant de déménager à Disneyland. C’est donc une véritable pièce de musée que l’on parcourt en bateau pendant 15 minutes (!) mais tout semble flambant neuf : audio, éclairage, effets, et des poupées absolument partout, certaines à l’effigie des personnages Disney.
On profite ensuite d’un petit temps mort avant notre prochain rendez-vous pour aller se promener sur Town Square où l’on croise de nombreux personnages. Les rencontres sont soigneusement encadrées et les visiteurs se respectent en formant des files d’attente, c’est très agréable. C’est aussi l’occasion de repasser calmement par Main Street, qui est radicalement différente de celles de Floride ou Paris : plus petite, plus intime, plus authentique.
Et vient l’heure de retourner à Fantasyland pour assister au spectacle Mickey and the Magical Map, la première vraie nouveauté pour moi ! J’y ai retrouvé tout ce que j’attends d’un bon show Disney : des personnages en chair et en os comme Mickey, Stitch, mais aussi Raiponce ou Pocahontas, une mise en scène soignée, une belle signature musicale, des danseurs talentueux, et des chanteurs live.
Le spectacle s’achève à l’heure de notre fast-pass à Splash Mountain, on traverse donc à nouveau le parc, mais c’est pour la bonne cause : 10 minutes rafraichissantes dans une ambiance country, alors que le soleil tape. On adore tellement qu’en sortant on reprend un fast-pass pour cette même attraction ! On enchaîne cette fois-ci juste en face avec une attraction bien plus discrète, mais qui reste l’une de mes favorites : Davy Crockett’s Explorer Canoes. Rien d’incroyable ou de spectaculaire ici : on attrape une pagaie et on monte dans un grand canoë pour une balade sportive le long des Rivers Of America. C’est immersif, interactif, authentique et même drôle grâce aux commentaires cyniques des Cast-Members. On passe un super moment en plein milieu des décors grandioses de Frontierland, incontournable !
On retrouve vite la terre ferme et avec la chaleur un rafraichissement serait le bienvenu. On a l’embarras du choix, mais la question ne se pose pas, ça sera un pineapple float : de la glace à l’ananas dans du jus d’ananas frais. C’est en dégustant cette merveille que l’on se dirige vers Town Square où va commencer la Mickey’s Soundsational Parade.
Même si elle a 4 ans, pour moi c’est une nouveauté car j’étais venu en période de Noël. J’ai découvert une parade formidable, qui met une ambiance d’enfer avec sa musique qui fait danser et qui s’adapte à chaque unité : Mickey, Ariel, Raiponce, Les 3 Caballeros et bien d’autres ! Les chars s’enchaînent, simples mais colorés et animés, avec de nombreux danseurs et personnages déjantés, l’une des parades les plus dynamiques que j’ai vue !
A la fin on aimerait carrément en voir une deuxième comme ça… et ça tombe bien puisqu’une autre parade va commencer dans 30 minutes à Disney California Adventure, juste en face. On change donc de parc et on tombe sur Oswald, l’un des tous premiers personnages de Walt Disney, ancêtre de Mickey. On ne résiste pas à faire une petite photo.
Puis on se dirige vers Hollywoodland où va commencer la parade. Ici, c’est la Pixar Play Parade, et actualité oblige, elle est précédée d’une pré-parade avec les émotions de Vice-Versa, plus vraies que nature !
Puis arrivent les monstres, les jouets, les insectes, les poissons et les indestructibles accompagnés de danseurs et acrobates qui mettent eux aussi une super ambiance dans le parc avec une parade tout aussi fun et dynamique. En plus celle-là aussi est totalement nouvelle pour moi.
On n’avait pas prévu de faire ce parc aujourd’hui, mais tant qu’on est là on ne résiste pas à faire un tour de Monsters Inc, Bob & Sully to the rescue et Little Mermaid : Ariel’s Undersea Adventure, deux dark-rides nouvelle génération basés sur des films que j’adore. Mais j’y reviendrai dans la prochaine partie du trip-report, car arrive l’heure de notre fast-pass à Splash Mountain, et donc de retourner à Disneyland.
On embarque une troisième fois dans une buche à la recherche de notre « laughin’ place », dont on sortira particulièrement trempé (selon la corpulence et répartition des passagers, on est plus ou moins mouillé dans ce type d’attraction, là c’était la douche.) Comme il n’y a pas d’attente, on enchaîne avec The Many Adventures of Winnie The Pooh juste en face, sans surprises mais toujours aussi sympathique. Vous remarquerez d’ailleurs que, de Alice à Little Mermaid, ce resort regorge de dark-rides traditionnels !
On a encore un peu de temps pour une aventure et on opte pour Jungle Cruise, l’une des attractions d’origine, ouverte en 1955, et l’une de mes préférées. En plus d’être incroyablement immersive (on se sent réellement au cœur de la jungle), c’est aussi une attraction très drôle grâce aux blagues (souvent absurdes) des skippers.
Le retour à la civilisation est brutal : à l’ombre du château, Central Plaza grouille de monde, et les cast-members installent cordes, rubans et signalétiques en vue des spectacles nocturnes. On traverse néanmoins facilement pour aller dîner à Tomorrowland : burgers et frites en terrasse dans la douceur de la soirée, avec groupes de rocks locaux. Puis direction Main Street pour le moment tant attendu… Mais avant, encore faut-il trouver une place, et ce n’est pas gagné. On pensait avoir de la marge en venant avec une heure d’avance, en fait, pas vraiment… On trouvera de justesse une bonne place derrière des enfants, mais on sait qu’il faudra être plus prévoyant les prochains soirs.
Ce que l’on attend avec impatience, comme des dizaines de milliers de personnes, c’est Disney Paint The Night, la toute nouvelle parade nocturne high-tech de Disneyland. Cela faisait presque 20 ans que le parc n’en avait pas présenté, et la dernière nouveauté du genre date de 2002 à Tokyo, c’est dire si c’est un événement. Pour ma part, les parades nocturnes, c’est ce que je préfère chez Disney, ce qui m’émerveille le plus et me renvoie réellement en enfance. Et depuis la fin de Fantillusion à Paris, ça me manque terriblement, voilà pourquoi je l’attendais avec tant d’impatience !
Il fait toujours chaud la nuit en Californie, mais lorsque l’introduction musicale de Paint The Night résonne, j’en ai des frissons : elle reprend les premières notes de la musique de la Main Street Electrical Parade, avant de s’amplifier et de faire vibrer toute la rue sous les applaudissements ininterrompus des visiteurs ! Puis les lumières s’éteignent et la musique répand une atmosphère euphorisante, alors qu’arrive la première unité.
Des fées illuminées des pieds à la tête effectuent une chorégraphie dynamique et exigeante, tandis que Tinker Bell virevolte dans les airs et que des millions de LED multicolores scintillent et forment le logo de la parade sur un immense « drum ». Je suis littéralement bouche bée, je retrouve l’émerveillement de mes premières visites dans les parcs, quand l’expérience dépasse les attentes.
J’ai trouvé Paint The Night absolument grandiose : les chars sont superbes et intègrent les nouvelles technologies sans dénaturer la magie d’une parade nocturne : des milliers de petites ampoules qui scintillent. Les costumes sont encore plus beaux : les performers sont illuminés des pieds à la tête, de centaines de LED, et les chorégraphies sont impressionnantes. Le tout est époustouflant et répand une ambiance de folie dans le parc : tout le monde chante, danse, applaudit, crie, c’est énorme !
Lorsque les lumières se rallument, on n’en revient toujours pas, mais pas le temps de reprendre nos esprits que commence le spectacle suivant : Disneyland Forever. Soudainement des dizaines de traceurs illuminent le ciel de Disneyland et forment un gigantesque dôme de lumière au-dessus du parc. Puis ce sont toutes les maisons de Main Street qui prennent vie grâce à un ingénieux système de projections mapping et enfin le ciel s’embrase dans un spectaculaire feu d’artifice, c’est grandiose !
Encore une fois, on est complètement émerveillés : pendant 15 minutes les tableaux s’enchaînent rendant hommage au parc, à Walt Disney, et bien sûr aux films et personnages, à grand renfort d’effets spéciaux. Ainsi, quand résonne la musique de La Petite Sirène, d’immenses algues « poussent » sur les toits, et quand Elsa chante Let It Go, il se met à neiger ! Le tout s’achève par un bouquet final époustouflant et cette phrase « Just think : all of this is yours. Forever. » qui fait vibrer à la fois le corps et l’esprit.
On ne sait plus quoi dire, surtout que… Un troisième spectacle nous attend, que je connais bien et que j’ai hâte de revoir : Fantasmic! Une armée de cast-members organise les flux et on rejoint Frontierland sans trop de soucis. L’accès au spectacle se fait grâce à un fast-pass que l’on a récupéré dans l’après-midi, ainsi pas de soucis pour être bien placé.
Et alors, les Rivers of America prennent vie avec fontaines, écrans d’eau, barges illuminées, pyrotechnie, personnages et cascades spectaculaires… jusqu’à un inoubliable combat final entre Mickey et un dragon plus vrai que nature. Le tout au son d’une musique symphonique forte, probablement l’une des plus belles jamais composées pour un parc à thème.
Cela pourrait conclure la journée… Si ce n’était pas l’heure du second passage de Paint The Night, que l’on ne résiste pas à admirer une seconde fois à Fantasyland. Il nous reste alors le temps de faire une dernière attraction, ça sera Finding Nemo Submarine Voyage. Une attraction inédite à bord d’un véritable sous-marin où les personnages de Finding Nemo prennent vie aux côtés des vrais poissons.
Il est minuit, Disneyland est fermé et il est l’heure de quitter le parc. En laissant derrière nous le château scintillant sous les traceurs, on ne peut s’empêcher de se sentir un peu mélancoliques… mais aussi épuisés par 17 heures de parcs et plus de 40 000 pas. Et dans moins de 8 heures c'est reparti, alors il est vraiment temps d’aller dormir !
Continuez vers la Partie 11 : Disneyland Resort (J2) en cliquant ici !